mardi 31 mars 2009

action mercredi 1er avril

CONTRE LA DEGRADATION DE LA FORMATION INITIALE ET CONTINUE DES ENSEIGNANTS PROGRAMMEE PAR LE GOUVERNEMENT

POUR QUE LES FUTURS ENSEIGNANTS APPARTIENNENT EUX AUSSI A LA FONCTION PUBLIQUE D'ETAT

POUR QUE LE METIER D'ENSEIGNANT RESTE ACCESSIBLE AUX ETUDIANTS D'ORIGINE MODESTE

RASSEMBLEMENT DEVANT L'INSPECTION ACADEMIQUE

A BOBIGNY

MERCREDI 1er AVRIL A 8H00

à l'appel de l'A.G de l'IUFM en lutte de Livry-Gargan

DE LA MATERNELLE A L'UNIVERSITE

TOUS EN GREVE

JEUDI 2 AVRIL

lundi 30 mars 2009

ETATS GENERAUX

Aux enseignants, enseignants-chercheurs, maîtres formateurs, D.E.A., conseillers pédagogiques, I.E.N., chefs d’établissement, I.P.R., personnel Biatoss et à leurs syndicats,

aux parents d'élèves et à leurs fédérations,

à l'ensemble des citoyens de Seine-Saint-Denis

ETATS GENERAUX DE SEINE-SAINT-DENIS

DE LA FORMATION DES ENSEIGNANTS :

ACTE 1

Depuis le 2 février, le monde universitaire et ses composantes I.U.F.M. sont entrés en lutte pour obtenir le retrait de projets gouvernementaux, notamment celui concernant le recrutement et la formation des enseignants.

Ce projet se traduirait par une régression inacceptable de la formation initiale et continue et créerait les conditions d'une remise en cause de l'appartenance des futurs enseignants à la fonction publique d'Etat.

Mais le retrait des projets gouvernementaux ne saurait être une fin en soi tant la formation actuelle mérite d'être profondément améliorée.

Aussi afin de donner un coup d’arrêt à ces « contre-réformes » et d’engager un débat sur la formation et son avenir si compromis, l 'I.U.F.M. en lutte de Livry-Gargan a décidé d'empêcher la tenue des évaluations des PE2 du 25 mars et a proposé de réunir en assemblée générale l'ensemble des catégories de formateurs convoqués ce jour-là.

Cette assemblée générale a décidé à l'unanimité le lancement des « Etats Généraux de Seine-Saint-Denis de la formation des enseignants » auxquels nous invitons l'ensemble des citoyens concernés par l'école et la formation des enseignants du premier et second degré.

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE

SAMEDI 4 AVRIL 2009

DE 9 H A 12 H

à l'I.U.F.M. dans le petit amphi

45, avenue Jean Zay (parking sur place)

Livry-Gargan

DATES de la semaine

Jeudi 2 Avril : grève et manif.
rdv à venir

Formation des Enseignants : le temps presse !

Aujourd’hui, 31 mars 2009, la préparation de l’année universitaire 2009/2010 est une URGENCE ABSOLUE !

Pour répondre à l’inquiétude légitime des étudiants et des personnels, il est impératif que des dispositions soient prises au plus vite pour assurer la prochaine rentrée universitaire, la préparation aux concours et la formation des enseignants.

La situation actuelle est extrêmement confuse : même le calendrier des concours n’est pas fixé. Aussi, à l’heure actuelle, la seule solution envisageable pour répondre à la situation d’urgence consiste à maintenir, pour l’année 2009/2010, les dispositifs actuels, à savoir :
- le programme des concours (ce que le ministère a déjà concédé),
- le calendrier des épreuves des concours,
- les dispositifs de préparation à ces concours (IUFM et UFR),
- les conditions d’inscription à ces concours,
- l’année de stage rémunérée à l’issue des concours, dans les conditions actuelles.


Pour préparer l’avenir, et plus particulièrement l’année 2010/2011, il convient de mettre en place les conditions d’une véritable réflexion, qui s’attachera à définir un cursus de master approprié. Cela conduira à examiner un certain nombre de points, notamment :
- le cadrage national des masters
- la définition des concours
- la carte des formations
- la revalorisation et ses effets sur l’ensemble de la profession
- la place de l’agrégation
- l’organisation et le financement des stages
- le contenu de la formation des enseignants
- l’articulation avec la recherche
- la place des différents acteurs de la formation
- la poursuite de la formation (formation continue, études doctorales, concours internes, etc …)

Tous ces points doivent faire l’objet d’un travail concerté, réunissant toutes les parties prenantes, et aboutissant enfin à une réforme satisfaisante de la formation des enseignants.

Coordination nationale Formation des Enseignants. 29 mars 2009

De nouveaux reculs… Mais la réforme est encore là.Nous obtiendrons son retrait
Après avoir concédé, le 20 mars dernier, le maintien des concours dans leur forme actuelle en 2010,M. Darcos et Mme Pécresse viennent d’annoncer que les étudiants titulaires d’une licence pourraients’inscrire aux formations actuelles PE1, PLC1, etc. à l’IUFM ou en master 1 à l’Université. Par là même,le feu vert est donné aux inscriptions en 1re année dans les IUFM, que 13 d’entre eux avaient déjà ouvertes.Ainsi, en quelques jours, bien que Xavier Darcos ait déclaré qu’il ne serait pas « le ministre de l’hésitationnationale », le gouvernement vient de céder à des demandes auxquelles il était resté sourd jusque-là. Les membresdes collectifs locaux d’enseignants-chercheurs, formateurs, stagiaires, étudiants et Biatoss, syndiqués et nonsyndiqués, sont en droit d’y voir le résultat de leur action et de leur opiniâtreté.Le gouvernement annonce aussi que la 1re année de formation, pour les étudiants inscrits en IUFM, seravalidée comme 1re année de master. Comme l’analysent plusieurs présidents d’université dans une déclaration du27 mars, derrière ce qui peut apparaître comme une autre concession, le gouvernement cherche en fait à enclencher de façon irréversible le processus de réforme de la formation dès septembre 2009. Or sur le fond,son projet reste inchangé, il tourne toujours le dos à l’amélioration de la formation.Au total, les reculs sont donc réels, mais le gouvernement reste déterminé à réaliser sa réforme.C’est pourquoi nous demandons à nouveau le maintien intégral des modèles de formation actuels pourl’année universitaire prochaine et les dates habituelles des concours. Pour les lauréats des concours de2010, nous exigeons aussi l’accès aux formations actuelles, rémunérées en tant que fonctionnairesstagiaires. L’assemblée unanime des directeurs des départements de Lettres et Sciences Humaines, réunis le 28mars, invite le gouvernement à convoquer les États Généraux de la formation des enseignants et à organiser laréflexion sur la formation, les concours et le financement des études avec toutes les parties prenantes. LaConférence de Directeurs d’IUFM a formulé la même demande. Nous appuyons totalement cette idée et nousinvitons les présidents d’université à se concerter pour engager dès maintenant ce processus démocratique defaçon décentralisée, dans les UFR et les IUFM, puis au niveau académique.Nous appelons les collectifs à se donner les moyens d’informer les personnels, les stagiaires et les étudiants.Il s’agit de mesurer ensemble, exactement, la réalité des reculs obtenus. Nous les appelons à renforcer leur actionpour obtenir le retrait de la réforme actuelle et la convocation des États Généraux. Organisons partout, le 31 mars, des cérémonies de non-remise des maquettes : pas uneseule maquette de master ne doit arriver chez Mme Pécresse, ni le 31 mars, ni après !
Participons activement à la journée nationale du 2 avril : 1 000 manifs pour l’éducation.La coordination nationale formation des enseignants tiendra sa 3e réunion samedi 4 avril à Paris.Cette réforme c’est toujours…
La disparition de l’année de formation en alternance rémunérée après le concours, remplacée par une annéedite de « stage » où le débutant assumerait 2/3 du temps de classe (aujourd’hui, PE = 1/3 ; PLC = 45 %).
En lieu et place de cette année essentielle pour la professionnalisation, des stages facultatifs au cours dumaster, limités à 108 heures par an, et en nombre insuffisant pour assurer des conditions de formation égales :50 000 stages sont prévus pour 140 000 candidats inscrits aux concours habituellement !
Une année M2 qui serait un ingérable fourre-tout : préparation du concours, autres enseignements, réalisationdu mémoire de recherche, stage en responsabilité… en plus d’un « boulot » pour 1 étudiant sur 2.
Le risque de constituer un corps de précaires avec les reçus au master professionnel et collés au concours (ouadmissibles seulement).
Des épreuves de concours hybrides qui ne garantissent pas la maîtrise des connaissances disciplinaires…
La concurrence entre universités, les inégalités territoriales, la braderie des personnels des IUFM, de leurssavoir-faire dans la formation, la disparition de certains sites dans les départements ruraux, l’étouffement de larecherche didactique et pédagogique, etc.ASi on les laissait faire…Le gouvernement veut toujours réaliser sa réforme alors que son projet est toujours aussi instable, flou etcontradictoire : pour qui voudrait le mettre en oeuvre, manqueraient des précisions indispensables sur les stages en M1et en M2, sur les concours et leur date (janvier et mai de M2 ou octobre et mai, comme annoncé tout récemment ?), surl’année de stage, sur l'utilisation du potentiel de formation et de recherche des IUFM, sur l’organisation descoopérations interuniversitaires, etc. Concevoir des masters enseignement et les ouvrir en septembre dans de tellesconditions, ce serait grotesque ! Il n’y a que d’obscures officines privées qui s’y soient risquées.Avec ces mesures, les IUFM seraient particulièrement fragilisés : les étudiants visant une préparation au métier dePLC s'inscriraient en M1 dans leur UFR, mais ils y resteraient naturellement en M2 (actuellement l’IUFM accueille lesPLC2 et organise leur formation). De la sorte, on aboutirait à réserver les IUFM aux formations des PE (moins ceuxque des universités concurrentes auraient réussi à « capter »), des PLP (moins ceux que…) et des CPE et l'oninstitutionnaliserait la coupure entre 1er et 2nd degré. Et si les IUFM ne participaient pas ès qualités au suivi et à lavalidation de l’année de stage, ils seraient évincés de cette phase de la formation qui suivrait immédiatement leconcours et que le ministère appelle « continuée ». Dès l’an prochain, avec la diminution de 30 % des postes dans lepremier degré, la formation initiale PE2 et la formation continue associée seront amputées d’un tiers.Certes, les deux ministres se sont engagés à maintenir durant l’année prochaine les moyens des IUFM et tous les sitesdépartementaux, mais cet engagement n’a aucune fiabilité dans le cadre de l’autonomie des universités : celles quiont intégré un IUFM feront bien ce qu’elles voudront si elles n’ont plus d’usagers (étudiants et stagiaires) dans leursantennes décentralisées.Les UFR, elles aussi, seraient fragilisées : le siphonnage de leurs masters actuels s’amorcerait dès les prochainesinscriptions universitaires.Les personnels impliqués dans la formation des enseignants dans les UFR et dans les IUFM ne peuvent accepterle marché que le gouvernement veut leur « placer » : « vous pouvez inscrire les étudiants à des préparations auxconcours actuels, mais laissez-moi démarrer ma réforme ».Pour les étudiants, ces annonces soulèvent beaucoup de questions :
Dans quelle formation s’inscriront-ils si l’université n’a pas ouvert de master enseignement, soit parce que,comme la plupart des universités, elle a refusé de participer à la course à la médiocrité et n’a pas envoyé de maquette,soit parce que sa maquette n’a pas été habilitée ?
Sur quels critères serait attribuée la reconnaissance de l'année de M1 en IUFM : concours blanc, contrôle continu,mixte des deux ? Prendrait-on les stages en compte ? Sinon, est-il sérieux de parler de « master professionnel » ?
Il serait logique et juste que les PE1 et PLC1 qui réussiront les actuels concours de 2010, l’année suivante, soientfonctionnaires-stagiaires et bénéficient des actuels plans de formation. Ce n’est pas ce que les ministères ont prévu.Ils veulent recruter les lauréats des concours 2010 comme enseignants-stagiaires en 2011 sous réserve qu’ils aientobtenu leur M2. Ainsi, un lauréat du concours 2010 collé au master perdrait le bénéfice de son concours ! Quant àceux qui seraient recrutés comme fonctionnaires-stagiaires, ils auraient un service à 2/3 temps, bien plus lourdqu’aujourd’hui.
Les étudiants inscrits en IUFM en septembre 2009 pourraient-ils poursuivre en M2 en IUFM ? Dans quel master,alors qu’ils n’existent pas encore ? Et avec quelle articulation entre M1 et M2 ?
Ceux qui auraient le M1 en 2010 et échoueraient au concours, devraient-ils redoubler, pourraient-ils repasser cesmêmes épreuves en M2 ou devraient-ils se préparer aux épreuves du nouveau concours associées au M2 ?
Et les lauréats qui se seraient inscrits comme candidats « libres » (cette catégorie est nombreuse), seraient-ils misdirectement sur le terrain pour leur année de « stage », sans formation ? Etc.La question du financement des études est toujours au point mort : la proposition la plus conséquente reste lapriorité dans l’accès à des emplois d’assistant d’éducation pour 9 000 étudiants. Le ministère croit-il toujours qu’ilspourront se consacrer pleinement à leur mission dans les établissements scolaires et à leur formation ?Enfin, si les universitaires des UFR et des IUFM participaient à ce processus, ils seraient conduits à se jeter dansune concurrence perverse, qu'ils ont refusée jusqu'ici avec force.Nous avons agi depuis des mois contre cette réforme. Nous apprécions nos premiers succès, mais nous ne nous laisserons pas étourdir par le chant des sirènes : ce recul ne peut pas nous suffire !Nous obtiendrons le retrait de la réforme et la convocation d’États Généraux !

Compte Rendu entrevue Coord FormationEnseignants/UNSA éduc

Une délégation du secrétariat de la Coordination Nationale de la Formation Des Enseignants, constitué de Michel Bernard (Paris 3), Aude Gerbaud (IUFM de Créteil - Paris 12) et Sylvie Plane (IUFM de Paris - Paris 4) a rencontré le bureau national des syndicats de l'UNSA, dans le cadre du cycle de rencontres avec les syndicats. Il s'agissait de présenter les positions et les analyses de notre Coordination et de procéder à un échange d'informations sur la situation.

Nos interlocuteurs étaient M. Patrick Gonthier, secrétaire général Unsa-Education, M. Luc Bentz, secrétaire fédéral Unsa-Education , responsable du secteur culture, M. Luc Berille, secrétaire général du Se-Unsa, M. Christian Chevallier, secrétaire national du Se-Unsa, responsable des questions de formation, Mme Evelyne Roques, responsable du bureau national du SIEN (inspecteurs). Par ailleurs les secrétaires généraux du SNDPEN (personnels de direction), de Sup’Recherche (Supérieur) et du SNPTES (Biatoss et ITA) s’étaient excusés de leur absence, tous en postes de responsabilité et pris dans des obligations professionnelles incontournables.

Le dialogue, qui a duré environ trois heures, a permis de confronter nos points de vue sur plusieurs aspects de la réforme de la formation des enseignants. Nous sommes d'accord sur l'intérêt de mesures qui permettraient aux enseignants des premier et second degré d'accéder à une revalorisation de leur échelle indiciaire basée sur un niveau de formation reconnu à bac + 5 et nous partageons la plupart des critiques sur la solution proposée par les ministères.

L’Unsa a toujours revendiqué une vraie formation des enseignants, recrutés par concours puis formés par alternance ouvrant droit à Bac + 5. Les bricolages de dernière minute introduits par Darcos ajoutent encore à l'absurdité du système (dont le moindre n'est pas le calendrier qui placerait les épreuves écrites en octobre !) Il peut y avoir des divergences sur des questions de stratégie (négociation/rupture) ne serait-ce que parce que le positionnement d'un syndicat n'est pas le même que celui d'une Coordination. L'UNSA doit rencontrer les ministères lundi sur cette question.

Nous avons fait valoir que le plus urgent était de clarifier la situation pour l'année prochaine, et que le plus efficace serait de conserver en l'état tout le dispositif actuel (inscriptions, calendrier, stages, formation après le concours) et de remettre à plat toute la réforme par une large consultation des acteurs de la formation. De notre point de vue, la "mastérisation" promue par Darcos et Pécresse est inamendable et sa négociation ne peut qu'entraîner des aberrations, y compris dans une période "transitoire". Les représentants Unsa sont en accord sur le refus de toute mesure « transitoire ».


Michel Bernard, Aude Gerbaud, Sylvie Plane

jeudi 26 mars 2009

AG du 26 mars

le compte rendu de l'AG de ce jeudi figure après le message de " l'appel de Livry."

mercredi 25 mars 2009

L'APPEL DE LIVRY

Livry-Gargan,

Mercredi 25 mars 2009

Aujourd’hui, les usagers et les formateurs du centre de formation des maîtres de Seine-Saint-Denis ont bloqué le site et empêché la tenue des commissions d’évaluation.

Rappelant leur attachement au cadre intangible de la fonction publique d’état, garante de l’école de la république et de ses valeurs, et inquiets de la confusion et de l’incohérence du projet actuel de recrutement et de formation des enseignants proposé par le gouvernement, les professeurs des écoles stagiaires, les professeurs des écoles et les différents formateurs présents à l’assemblée générale

- demandent le retrait de ce projet,

- proposent d’organiser la tenue d’états généraux de la formation impliquant tous les partenaires participant à la formation des enseignants.

Ces états généraux œuvreront à une amélioration effective de la formation des professeurs des écoles, des professeurs de lycées professionnels, des professeurs du second degré et des conseillers principaux d’éducation, avec reconnaissance à Bac + 5.

Nous appelons une fois de plus tous les acteurs du système éducatif à nous rejoindre dans la mobilisation.

Une première réunion, ouverte à tous, se tiendra d’ores et déjà le samedi 4 avril, au centre de formation des maîtres de Seine-Saint- Denis, de 9h à 12h (45 avenue Jean Zay, 93 190, Livry-Gargan).

Liberté, égalité, fraternité !

Texte adopté à l’unanimité.

mardi 24 mars 2009

AG de jeudi 26 mars.

Compte rendu de l’Assemblée Générale du jeudi 26 mars

Toujours un très grand nombre de participants !

De nombreux directeurs d’école en formation aujourd’hui ont décidé de rejoindre l’assemblée générale. Une information précisant le projet de recrutement et de formation des enseignants a été donnée à leur intention.

L’invitation à la première réunion des états généraux de la formation a été rappelée (samedi 4 avril, de 9h à 12h, à Livry-Gargan).

Ces directeurs, en retour, nous ont fait part des nombreuses difficultés qu’ils rencontrent, et des luttes qu’ils mènent (mise en cause des RASED, refus de donner suite aux Bases de Données Elèves, Formule d’aide alternative aux élèves en difficulté).

Plusieurs d’entre eux ont fait part de pressions exercées par les IEN pour que la remontée des évaluations CM2 soit « optimisée » (ne pas tenir compte des résultats obtenus par des élèves en très grande difficulté, par exemple !).

Des participants témoignent des nombreuses actions menées ici ou là (assemblée de villes, actions locales).

La nécessité de faire converger nos luttes respectives est apparue plus que jamais.

Un appel a été lancé par un militant de Sud Education au représentant présent de l’UNSA, invitant ce syndicat à rejoindre des positions plus affirmées en faveur du retrait de l’actuel projet de recrutement et de formation des enseignants, et à monter en pointe dans les journées de manifestation à venir (dont la grève prochaine du jeudi 2 avril).

Pour la semaine prochaine :

- Lundi 30, débrayage et AG de 13h à 14h (ordre du jour : le point de la situation à l’issue d’un week-end riche en rencontres diverses ; les actions de la semaine à venir) ;

- Mercredi 1, action coup de poing (modalité explicitée lors de l’AG de lundi) ;

- Jeudi 2, grève et manifestation (réglage précisé lors de l’AG de lundi) ;

- Samedi 4, première réunion des états généraux de la formation (9h – 12h).

A noter : Pas d’AG demain vendredi 27 mars

La mobilisation s'accentue.

Une AG record à Livry vote la grève pour mardi 24 mars.

Fréquentation record à l'AG réunie aujourd'hui 23 mars à l'IUFM de Livry-Gargan (93) : alors qu'aucune AG n'avait jusqu'alors dépassé les 200 participants, celle d'aujourd'hui a réuni 285 personnes (PE1, PE2, titulaires et nouveaux titulaires en formation continue, formateurs, personnels administratifs), sans compter la cinquantaine de personnes qui n'ont pu pénétrer dans l'amphi plein à craquer.

Les débats ont porté sur la lettre de Darcos aux syndicats perçue comme un formidable encouragement à poursuivre et amplifier la mobilisation pour obtenir le retrait de la contre-réforme. Ce ministre méprisant, qui affirmait droit dans ses bottes qu'il ne serait pas le ministre de l'hésitation nationale et que la réforme serait appliquée dès la rentrée 2009 en dépit de la protestation, tente de désamorcer le mécontentement que sa politique suscite en concédant quelques reculs réels :

- alors que les fonctionnaires stagiaires devaient assurer un temps plein en classe, bénéficiant seulement d'un "compagnonage", Darcos prévoit maintenant un tiers de l'année de "formation continuée permettant tutorat et retour régulier en formation universitaire" (point 4). Ceci dit, ils seront remplacés dans leur classe par des étudiants en M2 (point 2) ! Et comme les stages en responsabilité des M2 ne dépasseront pas 108 heures soit 4 semaines (point 9), pour couvrir les absences du fonctionnaire stagiaire (un tiers de l'année = 12 semaines) il faudra 3 étudiants en M2 ! On imagine les dégâts chez les élèves qui auront 4 enseignants inexpérimentés dans l'année dont 3 n'ayant même pas passé le concours.

- la revalorisation qui ne devait concerner que les seuls nouveaux enseignants devrait concerner tous les enseignants (point 6).

- prenant la mesure de notre opposition au développement de la précarisation chez les enseignants, Darcos évoque "les conditions d'accès au concours des non-titulaires pour les recrutements à titre définitif" (point 7). Seront-ils fonctionnaires ou en CDI ?

- le concours nouvelle formule qui n'évaluait que 2 disciplines (contre 7 dans le concours actuel) ne sera pas mis en oeuvre à la prochaine session.

- alors que l'inscription au prochain concours nécessitait d'être inscrit en M2 ou d'avoir passé la session 2009 du concours, Darcos permet aux titulaires d'une licence de passer la prochaine session à condition de s'inscrire en M1 (point 8).

Ceci dit, les reculs sont très limités : Darcos maintient le concours en M2 ; l'accès des étudiants issus de milieu modeste au métier d'enseignant demeure plus difficile ; il n'y a pas rétablissement d'une formation professionnelle initiale en alternance rémunérée après le concours ; la formation continue sur le temps de travail n'est pas rétablie ; l'existence des I.U.F.M. n'est pas évoquée ; les titulaires d'un master 2 ayant échoué au concours constitueront toujours un vivier permettant de recruter des enseignants non fonctionnaires ; le caractère national de l'Education reste menacé.

L'EXIGENCE DU RETRAIT DE LA CONTRE-REFORME RESTE D'ACTUALITE.

- L'AG a voté la grève mardi 24 mars à l'unanimité moins 6 abstentions.

- La participation de l'I.U.F.M. à la manifestation parisienne "de la maternelle à l'Université" 14h à Port Royal a été décidée.

- Contacts seront pris avec les I.U.F.M. d'Ile-de-France pour constituer un cortège commun.

- Une nouvelle AG se réunira demain 10 h pour décider d'actions plus radicales.

- Le blocage de l'I.U.F.M. lors des évaluations du stage filé sera discuté.

- Des débats portant sur l'école d'aujourd'hui et ses finalités, sur la formation des enseignants en rapport avec l'école que nous voulons seront organisés en vue des Etats Généraux de la formation des enseignants que nous réclamons.

vendredi 20 mars 2009

HAPPENING mercredi 25 mars 2009

La coordination des IUFM d'Ile de France réunie hier pendant la manifestation a décidé une action commune sous l'appel des nombreux IUFM ( Livry-Gargan, Paris, Etiolles, Cergy, Anthony, Bonneuil, et St-Germain) présents à cette coordination:

HAPPENING mercredi 25, place des Invalides
à 13 heures

PLANNING DES ACTIONS A VENIR

L’Assemblée Générale du vendredi 20 mars a décidé le planning suivant :

Lundi 23 mars :

- 8h45, accueil des collègues en Formation Continue, avec distribution de tracts ;

- 13h00-14h00, débrayage et Assemblée Générale : le point sur les luttes en cours.


Mardi 24 mars :

- 10h30, débrayage et Assemblée Générale : blocage du site de Livry-Gargan le mercredi 25 mars (journée d’évaluation des stages filés des vagues B & B’) ;


Mercredi 25 mars :

- Blocage ou non du site de Livry-Gargan, en fonction de la décision prise en Assemblée Générale la veille (mardi 24 mars) ;

- 13h00, appel de la coordination des I.U.F.M d’Ile de France à une action « Coup de gueule » -lieu à confirmer.

A partir du 26 mars, à l’appel de la coordination des universités, actions diverses à imaginer et à mettre en place.

mercredi 18 mars 2009

AG Vendredi 20 mars

AG vendredi 20 mars à 10h30.

A l'ordre du jour : bilan de la grève, motions adoptées par la coordination nationale des universités, prochaines actions à définir

Jeudi 19 mars : Jour de grève


SOYONS NOMBREUX A MANIFESTER :
- Rendez-vous à Beaubourg à
13H30 place Michelet (à côté de l'Esplanade de Beaubourg et de la rue Quincampoix) pour rejoindre la manifestation unitaire des confédérations.
Le cortège traversera l'Esplanade, rejoindra la rue Rambuteau, le boulevard Sébastopol, la rue Réaumur, puis la rue du Temple pour atteindre République et intégrer le cortège.
- se munir des gilets jaunes fluo, tambours et trompettes ;
- peintures de guerre au visage pour interpréter le Haka "bien se tenir" dédié à Mme Pécresse et M. Darcos. Pour les filles, venir en pantalon pour effectuer cette danse guerrière.

dimanche 15 mars 2009

IUFM d'Antony

L'IUFM d'Antony organise une nuit IUFM mercredi 18 mars à partir de 18h30.

samedi 14 mars 2009

Journée "portes ouvertes" Samedi 14 mars

Compte rendu de la journée « portes ouvertes » du centre de formation des maîtres de Seine-Saint-Denis, samedi 14 mars 2009 (9h – 12h)

On compte une cinquantaine de participants, parents d’élève, enseignants du 1° et du 2° degré, représentants syndicaux, PE1, PE2, formateurs.

Dans un premier temps, un point est fait sur le projet de réforme de la formation des enseignants.

Dans un deuxième temps, un point est fait sur les divers protagonistes qui sont engagés dans les actions de contestation en cours, indépendamment des syndicats.

Dans un troisième temps, les représentants syndicaux présents exposent les positions de leur syndicat respectif :

- Pour SUD, une double exigence : le retrait du projet (véritable « régression» en matière de formation), et la mise en place d’une formation rémunérée s’étalant sur 2 ans ;

- Pour FO, une double exigence : le retrait de ce projet (assimilé à une « contre réforme »), et le réengagement de l’Etat dans l’éducation ;

- Pour le SNUIPP, une interrogation qui nourrit encore un débat entre les tenants d’un retrait et les tenants d’un report.

Un échange suit alors, qui permet d’entendre divers points de vue, dont ceux qui suivent :

- Pour les PE1, un rappel : 540 postes sont offerts au concours dans l’académie de Créteil (pour environ 7 000 inscrits) ; Qu’adviendra-t-il pour ceux qui échoueront au concours et qui souhaiteraient le représenter ?

- Pour les PE2, la satisfaction de pouvoir profiter d’une année de formation professionnelle rémunérée, de disposer d’un centre de formation, de faire jouer l’alternance entre pratique et réflexion, de travailler avec des formateurs soucieux de les accompagner dans cet apprentissage du métier de professeur des écoles ;

- Pour un enseignant du 2° degré, exerçant en Zone Sensible, un impératif : former au mieux les enseignants pour les préparer à exercer un métier rendu difficile à exercer tant pèsent sur l’école le climat social et les difficultés économiques, générateurs de violence ;

- Pour un représentant d’ATAC, la farouche opposition à toute marchandisation de l’école, et, concernant ce projet de réforme, une exigence : que soient rémunérés par l’état les futurs enseignants pendant leur formation ;

- Un formateur rappelle qu’un concours à Bac + 3 suivi de 2 années de formation professionnelle rémunérée avec une reconnaissance à Bac + 5 devrait permettre une sortie de crise ;

- Une enseignante retraitée évoque le sort fait au personnel ATOS : ces agents avaient passé des concours, étaient titulaires de leur poste, jusqu’au jour où l’état a trahi sa parole et rompu un contrat passé avec eux ; Ce qui a été fait là pourrait l’être pour tout le personnel enseignant ;

- Une représentante de la FCPE rappelle l’engagement de cette fédération contre l’actuel projet, et le travail en cours d’information auprès des parents.

Dans un dernier temps, la motion suivante est proposée et adoptée à l’unanimité des participants :

« L’assemblée réunie ce jour au centre de formation des maîtres de Seine-Saint-Denis exige le retrait du projet de réforme de la formation des maîtres et appelle solennellement toutes les organisations syndicales à exiger le retrait de ce projet »

La motion est adoptée à l’unanimité.

mardi 10 mars 2009

MERCREDI 11 MARS

DECISIONS DE DERNIERE MINUTE :

Les formateurs présents cet après midi viennent de décider de rendre visible le mouvement contre la réforme du recrutement et de la formation des enseignants à l'occasion des commissions d'évaluation du stage filé du 11 mars :

- en distribuant dès 8 heures un tract aux IEN, IMF et PE ;

- en organisant une action surprise à partir de 8 heures.

SOYONS TRES NOMBREUX DES 8H.

Plus nous serons nombreux, plus nous serons en mesure de sensibiliser les collègues des circonscriptions.

RENDEZ-VOUS ENSUITE A LA MANIFESTATION A 14H30 PLACE DE LA REPUBLIQUE DEVANT GO SPORT.

« Masterisation » : mythe et réalité

Sauvons l’École de la République que nous avons choisi de servir !

« Masterisation » : mythe et réalité

D’aucuns, inquiets de voir leur échapper ce qu’ils pensent être une possibilité de revalorisation du métier d’enseignant, nous reprochent de refuser « la masterisation » alors que nous demandons le retrait d’une « Réforme du recrutement et de la formation des maîtres » que le gouvernement présente sous le terme flatteur de « masterisation ».

Mais quel citoyen, quel serviteur de l’État peut permettre que celui-ci sous l’appellation de « masterisation » :

1. Ne se donne plus les moyens de vérifier que les personnels qu’il recrute ont bien les connaissances indispensables pour enseigner.

2. Supprime l’année de formation rémunérée post-concours.

3. Condamne de facto la formation continue sur le temps de travail.

4. Envisage froidement que les titulaires d’un master sans aucun lien avec les métiers de l’enseignement et lauréats de concours aux contenus appauvris, puissent être placés directement dans les classes sans aucune formation.

5. Crée les conditions d’un recrutement d’enseignants précaires non fonctionnaires, titulaires d’un master 2 mais n’ayant pas été reçus au concours.

6. Réduise massivement le recrutement compromettant gravement l’avenir des concours et de la mission publique d’éducation.

7. Détériore à la fois l’apprentissage d’un métier et la valeur de la recherche universitaire en superposant au cours de la même année de master 2 la préparation à un concours, la formation au métier d’enseignant et les travaux d’étude et de recherche conditionnant l’obtention dudit master. Les universitaires dans leur écrasante majorité ne veulent d’ailleurs pas de cette « masterisation ».

8. Fasse de l’Éducation Nationale la seule Fonction Publique sans École de Formation.

La formation actuelle ne nous satisfait pas et doit être améliorée. Mais la réforme décrétée, loin de répondre aux demandes et critiques exprimées depuis des années, ne fera qu’aggraver les difficultés des enseignants débutants et accélérera la destruction du service public d’enseignement. Aussi nous demandons :

1. La réunion d’états généraux de la formation

2. La reconnaissance et la valorisation d’une formation professionnelle digne de ce nom, rémunérée, dispensée en 2 ans après un concours ouvert à bac + 3 qui portera la qualification des enseignants à bac + 5 .

Une revalorisation qui ne soit pas en trompe-l’œil, qui assure la reconnaissance d’un niveau « master » sans les multiples effets pervers d’un dispositif imposé à la hussarde.

Une « masterisation » qui ne s’effectue pas au détriment de la formation des enseignants et de la recherche universitaire.

Il est grand temps de prendre la mesure de ce qui se prépare.

Si nous n’obtenions pas le retrait de cette réforme par une mobilisation forte les conséquences seraient très graves pour l’avenir du système éducatif, pour l’éducation de nos enfants et pour la société dans son ensemble.

dimanche 8 mars 2009

INFOS COORDINATION NATIONALE

Compte rendu de l’AG de la Coordination Nationale Formation des Enseignants. Samedi 7 mars, Sorbonne, 9h30 / 18h30.

Ordre du jour :

Situation depuis le 31 janvier dernier, date de la dernière AG de la coordination FDE

Actions menées

Motions à rédiger

Actions à mener. Mise en place des modalités de travail pour réfléchir à une proposition alternative de « vraie réforme » de la formation des enseignants.

Les propos forts du président de Paris 4, G. Moulinier :

Il commence par évoquer l’Appel de la Sorbonne par 9 Présidents d’Université, bientôt suivis d’une quinzaine d’autres. Ne pas accepter la fin du statut de fonctionnaire stagiaire. Dénoncer la précarisation dans le cadre d’une fonction publique territoriale qui recruterait par liste d’aptitudes. Pour une formation en alternance. Le couplage Concours / Master aboutira à une baisse du niveau général et à des concours et des masters « bidons ». Un master « métier de l’enseignement » ? une idée franco-française … un master de « gaulois dégénérés ». En réalité, on assiste au plus grand coup porté à l’Ecole depuis Vichy.

Si dans une semaine il n’y a pas eu le moindre signe tangible de la part du ministère autiste de Darcos, on assistera à une radicalisation et à des débordements qui pourraient devenir désastreux. Il faut exiger le retrait et du temps pour une vraie négociation en refusant catégoriquement toute mesure transitoire. [La réforme Darcos nous achemine délibérément à la privatisation et la précarisation]

Sylvie Plane (PU. IUFM de Paris) fait le point sur la situation et rappelle quelques dates.

10 février : Appel de la Sorbonne. PU très engagés

11 février : collectif SVT à la DGES. Dénonce le manque de politique nationale sur les stages, le manque de calcul des financements de la formation.

12 février : Conférence de la CPU demandant un report d’un an. Réponse violente de Darcos

13 février : CDIUFM et CPU désapprouvent les propos du ministre

14 février : communiqué de presse FSU

15 février : date prévue pour la remontée des maquettes. Blocages importants dans les universités. 3 ou 4 maquettes seulement de PE sur 31 IUFM passent les barrages.

19 février : déclaration de la CPU. La formation des enseignants est un enjeu essentiel.

25 février : clivages au sein de la CPU qui rebascule dans l’autre sens et évoque les ouvertures du ministère

4 mars : les propos de Sarkozy sur son ministère …

5 mars : nouvelle réunion de la CPU

Intervention d’un directeur d’IUFM (qui ne parle qu’en son nom)

La mise en concurrence est devenue un mode de gouvernance.[ en cherchant à opposer les intérêts des universités à ceux dans IUFM , le psychopédagogie aux disciplines etc.] Cette politique se retourne aujourd’hui contre le gouvernement. Problème : la LRU et les budgets.

Etat de la mobilisation. Marie-Albane de Suremain a établi un tableau qui va être actualisé en fonction des réponses des uns et des autres. Elle insiste sur l’articulation vitale entre la Coordination Nationale des Universités et la Coordination Nationale FDE. Les motions votées vendredi 6 mars par la coordination des Universités sont très claires et portent la question de la formation des enseignants au premier plan.

Les sites officiels des IUFM de France.

Aude Gerbaud présente un tableau où il apparaît que de nombreux IUFM ont mis en ligne des plaquettes présentant une éventuelle formation aux concours dans le cadre des masters. Certains IUFM, toutefois sont plus prudents et renvoient au site ministériel. Parfois, les sites officiels des IUFM présentent différents textes, motions et invitent à la prudence.

Lecture de la motion du 6 mars de la Coordination Nationale des Universités.

Elle est acceptée à l’unanimité.

Il s’agit dès lors de la préciser dans l’optique FDE.

Jean-Louis Auduc pose le problème du terme « fonction publique d’enseignant » et souhaite le remplacer dans la motion du 7 mars par fonction publique d’Etat. Par ailleurs, il souhaite que le nouveau texte ne laisse pas penser au soutien d’un statut quo. Maintenir les concours actuels, certes, mais sans pour autant les considérer comme satisfaisants. Attention par ailleurs à la LRU : il s’agit bien de défendre le statut d’Ecole Professionnelle Autonome.

Chacun est ensuite amené à proposer des amendements au texte qui seront repris par le comité de rédaction.

Intervention « décalée » du président de la CDIUFM. (Mr Baranguer)

Il fait remarquer que les attaques contre les IUFM ne sont pas nouvelles. Elles datent de Luc Ferry qui souhaitait placer les Ecoles professionnelles sous la coupe des Recteurs. Deal : ou bien intégration à l’université ou bien caporalisation sous la coupe rectorale. Dans un contexte où l’opinion publique était plutôt défavorable aux IUFM.

« Choisir entre la peste et le choléra ». Prix à payer : la perte d’autonomie. La CDIUFM a réagi dès mai 2008. A l’époque, seul Toulouse se mobilise, sinon rien ne bouge. Les syndicats se taisent. Seul interlocuteur de la CDIUFM : la CPU.

Juin : rencontre de la CDIUFM avec le ministère sur la question des métiers de l’enseignement pour sauver la dimension professionnelle de la formation. Au départ, aucun stage. Les 108h sont une avancée, même si très insatisfaisante. Epreuves professionnelles dans les concours : un plus.

Grandes divisions au sein de la CDIUFM. Mais les choses bougent. La peur de départ était de voir un concours se mettre en place sans les maquettes de formation, ce qui signait la mort des IUFM.

Le président de la FCPE est venu exprimer le soutien de la fédération à la lutte en cours.

Discussions et vote des motions. (Après-midi).

Des idées d’action à mener.

Choisir dans chaque IUFM de France, une délégation à la Coordination Nationale FDE. Aujourd’hui 18 IUFM sur 31 sont représentés, ce qui n’est pas mal.

Collectif Toulouse : se battre en utilisant les textes réglementaires actuellement en vigueur. Grèves avec le personnel BiAtoss et les usagers. Délocalisation des cours sur la place publique. Préinscription des étudiants pour la formation au concours de l’an prochain.

Etiolles. Reprise de l’idée de Saint-Lô des parrainages de PE1 par des collègues des écoles. Tract : ce que met en place la réforme / ce que l’on veut. Intersyndicale forte.

Bretagne. Collectif interuniversitaire. Assises du Grand Ouest le 2 avril. Signature de l’Appel des Appels en tant que collectif. Blocage des maquettes dans les 4 CA.

Paris 4 : la présence mutuelle de formateurs IUFM et de d’universitaires dans les AG ne suffit pas. Liens entre université, IUFM, parents dans le cadre de débats et de forum à organiser.

Lettres aux parlementaires et rendez-vous. Faire le point sur les soutiens avérés.

Apporter les motions dans les écoles, les collèges et les lycées à l’heure de la récréation et discuter avec les collègues présents.

Se rapprocher des collectifs du Premier degré, exemple « Sauvons l’Ecole » (IUFM d’Alsace).

Inscrire les étudiants. Pré-recrutement de PE1 par les collectifs.

En discussion : une lettre de démission conditionnelle collective des jurys et examens si maintien de la réforme.




Motion de la coordination nationale de la formation des enseignants – 7 mars 2009

Au lendemain de la 5è réunion de la coordination des universités, la coordination FDE s’inscrit en totale convergence avec la CNU. En ce sens, elle partage pleinement ses revendications concernant la formation et le recrutement des enseignants mais aussi le statut des enseignants chercheurs, l’emploi et la réforme du système d’allocations des moyens à l’université, la défense des organismes de recherche.

Face aux tentatives de division du gouvernement, la CNFDE se félicite de ces convergences, exige des réponses du gouvernement sur l’ensemble de ces revendications et appelle à poursuivre la mobilisation dans cet objectif.

Concernant la « réforme du recrutement et de la formation des enseignants », la coordination rappelle les dangers qu’elle fait courir au service public d’éducation :

Une dégradation de la formation disciplinaire et professionnelle

Un affaiblissement de la formation continue

La suppression de la formation en alternance rémunérée, sous statut de fonctionnaire stagiaire

Une atteinte à la démocratisation du métier d’enseignant en l’absence d’aides et de pré-recrutements

Le renforcement du recrutement d’enseignants hors concours et /ou précaires qui remet en cause à terme le statut de la fonction publique d’Etat.

Elle dénonce la baisse de postes au concours qui décuple ces attaques. Elle dénonce le désengagement de l’Etat de sa mission de service public.

En conséquence, elle exige :

le retrait immédiat de la réforme,

le maintien des concours dans leur forme actuelle en 2010,

le maintien des préparations aux concours,

le maintien des IUFM, en tant qu’école professionnelle et de leur potentiel de formation et de recherche,

un cadrage national des concours de recrutement du 1er degré et le caractère national des concours de recrutement du second degré et de la formation. La réussite aux concours de recrutement doit être associée à l’obtention d’un poste de fonctionnaire d’Etat.

des postes aux concours, de la maternelle à l’université, à la hauteur des besoins, par un plan pluriannuel de recrutement

un plan pluriannuel de résorption de la précarité associé à un échéancier précis

Elle refuse toute mesure transitoire qui ne vise qu’à entériner la réforme de manière déguisée et appelle à la mobilisation générale jusqu’à satisfaction de ces revendications. Le gouvernement est affaibli par la mobilisation des universités et des IUFM, nous pouvons gagner !

Elle appelle à des Etats généraux de la formation des enseignants pour une réforme pour une formation de qualité.




Motion « Ensemble dans l’action pour gagner ! »

La coordination nationale sur la formation des enseignants constate que la mobilisation continue contre la « réforme des concours et de la formation des enseignants ». Les journées de grève et les grèves reconductibles, les actions en direction des écoles, des lycées, de la population sont diverses, inventives, dynamiques et se déroulent maintenant dans de nombreuses villes. Ces actions ont pour objectif le retrait de la réforme et l’ambition de faire connaître très largement nos revendications. Elle ont permis de commencer à déstabiliser les ministères concernés.

La coordination appelle l’ensemble des enseignants, des étudiants, des personnels à poursuivre les actions :

d’information et de réflexion

- Continuer à informer au sein des IUFM et des universités, par des analyses, des tracts, blogs…

- En direction des collègues des écoles, des collèges et des lycées : mettre en place des distributions de tracts, des réunions d’information dans les lycées et les circonscriptions.

- En direction des parents d’élèves et de la population : expliquer nos revendications par des tracts, des explicatifs, des actions visibles sur les lieux publics et aux portes des établissements.

- Développer l’information en direction des médias et des élus : communiqués et conférences de presse, invitation de la presse aux actions organisées ; apparition auprès des mairies et des élus ; contacter les parlementaires…

- Organiser des journées banalisées et journées portes ouvertes pour réfléchir à l’avenir de la formation. Ces actions déboucheront sur des assises de la formation.

pour constituer un rapport de force

- Bloquer la remontée des maquettes de master par des motions aux conseils, le blocage des conseils d’universités, ou au niveau des rectorats et de l’AERES.

- Développer la grève des formateurs, des personnels, des étudiants et des stagiaires.

- Pour construire la mobilisation et la grève, nous appelons aux journées de mobilisation suivantes :

La journée d’action en direction des rectorats le 10 mars.

Dans le cadre de la journée d’action du 11 mars « de la maternelle à l’université », la coordination FDE appelle à la grève et à la participation massive aux manifestations..

La journée de grève interprofessionnelle le 19 mars.

La coordination FDE participera à la prochaine coordination nationale des universités le 16 mars.


Communiqué de presse de la 2e Coordination sur la Formation des Enseignants.

Pour sortir de la crise : retrait immédiat du projet Sarkozy-Darcos-Pécresse

La deuxième Coordination sur la Formation des Enseignants s’est réunie ce 7 mars 2009 en Sorbonne. Elle réunissait des formateurs venus de la plupart des universités françaises, dans l’intégralité de leurs composantes (IUFM, départements, UFR) et des étudiants, avec la participation du SNESUP, du SNEP, du SNUipp et de l’UNSA-éducation. Elle a reçu le soutien de la fédération de parents d’élèves FCPE représentée par son président.

Elle se déclare solidaire de la Coordination Nationale des Universités, dont elle soutient par un vote unanime la motion intitulée « Non à la casse du service public d’enseignement de la maternelle à l’université ». Elle dénonce l’obstination du gouvernement à ne pas entendre l’ensemble des revendications portées par tous les acteurs de la communauté universitaire, au-delà de la question du statut des enseignants-chercheurs : retrait du contrat doctoral unique, refus de la précarisation systématique des emplois, exigence d’un plan pluri-annuel de recrutement, refus du démantèlement des organismes publics de recherche, et bien entendu retrait de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants. Sur ce dernier point, il va de soi que la communauté universitaire dans son immense majorité est favorable à la reconnaissance de la qualification des enseignants à Bac + 5.

Une fois acté le retrait du projet Sarkozy-Darcos-Pécresse et obtenue la satisfaction de l’ensemble des revendications de la communauté universitaire, il sera nécessaire d’ouvrir des discussions approfondies pour envisager une réforme digne de ce nom aboutissant à une amélioration de la formation des enseignants.

Le gouvernement s’obstine à refuser de retirer son projet, retrait pourtant reconnu par tous comme la clé d’une sortie de crise. Cette attitude est irresponsable et tous les discours qui, ces derniers jours envisagent des « solutions » transitoires, sont inacceptables et relèvent de leurres qui ne sauraient tromper personne.

La coordination FDE exige le maintien des concours dans leur configuration actuelle pour l’année 2010 et demande aux présidents d’universités et aux directeurs d’IUFM l’ouverture immédiate des inscriptions pour l’année 2009-2010 pour les PE1, PLC1, PLP1 et CPE1 selon les plans de formations et les épreuves des concours actuellement en vigueur.

Elle appelle à participer aux journées de mobilisation suivantes :

La journée d’action en direction des rectorats le 10 mars.

Dans le cadre de la journée d’action du 11 mars « de la maternelle à l’université », la coordination FDE appelle à la grève et à la participation massive aux manifestations.

La journée de grève interprofessionnelle le 19 mars.


Motion 1

La coordination nationale FDE observe qu’au 7 mars, à quatre mois de la fin de l’année universitaire, les étudiants qui veulent devenir enseignants et se former à ce métier n’ont aucune visibilité sur les possibilités de formation et de préparer les concours.

Elle demande l’annonce rapide par le gouvernement du maintien des concours dans leur configuration actuelle pour l’année 2010.

Elle demande aux présidents d’universités et aux directeurs d’IUFM d’ouvrir immédiatement les inscriptions prévisionnelles pour les PE1, PLC1, PLP1 et CPE1 et de mettre en place dès maintenant les formations correspondantes selon les plans de formation existants.

Elle invite les collectifs d’enseignants et d’étudiants des IUFM et des universités à organiser une campagne de préinscriptions dans les prochains jours.

Préparation samedi 14 mars

Voici le dernier document concernant l'invitation à l'iufm de Livry-Gargan samedi 14 mars.

ICI

samedi 7 mars 2009

Informer au sein de l'IUFM et appeler à la manif du mercredi 11 mars

Voici le tract que vous pouvez imprimer pour mobiliser les personnes de l'iufm en vue de la manif du 11 mars.

ICI

Compte-rendu de la coordination des enseignants

Pour avoir les différentes motions définies le 7 mars
C'est ici

vendredi 6 mars 2009

COMPTE-RENDU PRESSE du 6 mars


ENSEIGNEMENT

Universités : le gouvernement accusé de "stratégies de division"

NOUVELOBS.COM | 06.03.2009 | 17:00

La Coordination Nationale des Universités dénonce les "manoeuvres dilatoires du gouvernement" et maintient son "mot d'ordre de grève reconductible, totale et illimitée".

Manifestation d'enseignants-chercheurs et d'étudiants jeudi 5 mars à Paris (Reuters)
Manifestation d'enseignants-chercheurs et d'étudiants jeudi 5 mars à Paris (Reuters)
La Coordination Nationale des Universités a dénoncé, vendredi 6 mars, des "manoeuvres dilatoires du gouvernement" et "ses stratégies de division" face au mouvement des enseignants- chercheurs. Expliquant dans un communiqué ses reproches au gouvernement, elle conclut par le maintien de son "mot d'ordre de grève reconductible, totale et illimitée lancé le 22 janvier", indique-t-elle dans un communiqué.

"Stratégies de division" du gouvernement


"Au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation exceptionnelle qui a rassemblé partout en France 50.000 personnes dans les rues," la Coordination Nationale des Universités, réunie à l'Université Paris XII, "dénonce les manoeuvres dilatoires du gouvernement et ses stratégies de division qui consistent à négocier de façon sélective en ignorant les principaux acteurs et les principaux motifs de la mobilisation en cours".
"Prenant acte de profondes divergences entre les positions défendues par la Conférence des présidents d'université (CPU) et celles de la communauté universitaire", la Coordination "affirme le caractère non représentatif et non légitime de la CPU qui n'a pas vocation à négocier avec le gouvernement".

Des "réponses insuffisantes"


La Coordination juge "les réponses" apportées par le gouvernement "scandaleusement insuffisantes".
"Rien n'a été obtenu sur la masterisation et la réforme des concours de recrutement des enseignants", estime-t-elle.
"Aucun plan pluriannuel de création d'emplois statutaires ni de titularisation des personnels précaires n'a été envisagé pour les différentes catégories de personnels (BIATOSS, ITA, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs)", ajoute le communiqué.
La coordination condamne également l'absence de prise "en compte des revendications des étudiants". Elle déplore aussi qu'il n'ait "pas été question du contrat doctoral qui consacre la précarisation des jeunes chercheurs".


Grève maintenue


Au sujet du décret Pécresse modifiant le statut des enseignants-chercheurs, la Coordination parle d'"effets d'annonce sans consistance réelle" alors qu'ils "ont été présentés comme des avancées".
Elle dénonce enfin "le démantèlement des organismes publics de recherche" qui "s'accélère".
Elle maintient ainsi "le mot d'ordre de grève reconductible, totale et illimitée lancé le 22 janvier", exigeant "plus que jamais l'abrogation de la loi LRU et du Pacte pour la Recherche".
La coordination réitère, en conclusion, son appel à l'extension du mouvement de "la maternelle à l'Université". Elle appelle aux manifestations unitaires du mercredi 11 mars et au succès de la Coordination Nationale des Laboratoires le 12 mars.

jeudi 5 mars 2009

INFORMER sur les réformes:


- Un tract élaboré par les collègues de Paris 12, à destination des écoles, collèges et lycées.

C'est ici

Le point sur le mercredi 4 mars.



Formidable après midi de lutte très dynamisante :
- le happening devant Beaubourg puis place carrée du Forum des Halles a été un succès. Nous étions environ 120 participants issus des IUFM de Livry-Gargan, Paris (les deux sites), Etiolle, Cergy, St Germain en Laye. Nous avons mis les services de sécurité, les RG, la préfecture et la police dans tous leurs états.
- nous avons poursuivis notre action en participant à la chaîne humaine entourant la Sorbonne. Nous étions tellement nombreux que nous avons formé deux rondes. Etant les seuls à être munis de pancartes, nous avons attiré un grand nombre de photographes et journalistes. Plusieurs d'entre nous ont été interviewés. Résultats : la question de la réforme de la formation des enseignants a été très bien médiatisée.

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