La lutte DOIT se poursuivre CAR en 2 MOIS ½,
elle a marqué « des ESSAIS »... à transformer !
1/ Les « actes de reculs successifs » du 12 et 20 mars de Darcos – Précresse » qui ont abouti au texte du 31 mars[1] sont des avancées « symboliques » !
Mais l’essentiel est nié... Le fond reste inacceptable :
- Les menaces pesant sur la formation initiale, la formation continue et à moyen terme sur le statut de fonctionnaire d’état des enseignants PERSISTENT puisque le processus de « masterisation précipité » reste enclenché (malgré le concours inchangé) et que l’assèchement du vivier de recrutement des enseignants se poursuit.
- De plus, vient s’ajouter la cacophonie actuelle du cadrage ministériel pour la cohorte des lauréats du concours 2009/2010 qui CONCRETEMENT aboutira :
* à des « reçus au concours » ayant équivalence M1 MAIS ne pouvant entrer en « année de stagiairisation (actuelle PE2) car ne possédant pas le M2 ! Ils garderont pendant « un an le bénéfice du concours » pour l’obtenir, encore faut-il savoir de quel master ils devront être titulaire... et que les maquettes existent !
* à des « reçus au concours » avec Master (donc M2):
- soit parce qu’ils en possédaient un avant la réussite au concours...
- soit parce qu’ils l’auraient validé lors de leur M2 au cours de l’année de préparation du concours :
des « super étudiants », quoi ! dans le contexte d’aujourd’hui, de non remontée des maquettes « métier d’enseignement » (pour les PE) et de master actuels pour la quasi-totalité ( la CCDIUFM le 02.04) n’ayant pas été conçus pour préparer le concours...
Ces « reçus M2 » entreront donc dans une année stagiairisation (actuelle PE2) à l’aide du même « concours que les lauréats 2008 et 2009 » mais bénéficieront d’un autre format de formation intiale, nommée à présent « formation continue renforcée pendant l’année de fonctionnaire stagiaire » : 1/3 de l’obligation de service des enseignants soit pour les PE, 1 jour par semaine ( !).
2/ La lisibilité de nos positions nourrit deux mouvement des professionnels de l’éducation, la Coordination des Université (CNU) et celle pour la Formation Des Enseignants (CNFDE) et s’en enrichit.
Cela conduit à :
° porter l’exigence du retrait des réformes et de la mise en place d’états généraux.
° proposer, lors des assemblées (6 pour la CNU et 4 pour la CNFDE depuis leur naissance en janvier), un calendrier d’actions nationales complémentaires : journées d’actions locales ; appel à la participation de journées nationales ; envoi de courriers aux élus - 360 sénateurs et 600 députés-
° déployer des actions de communications envers les partenaires « naturels, stratégiques » du ministère = lettre aux 360 sénateurs et 600 députés ET rencontres de puis mars avec les acteurs suivants :
* Les syndicats :
Des rapprochements ont été faits... quand les positions n’étaient pas communes voire très éloignées!
* La Conférence des Directeurs des IUFM (CDIUFM) :
- Frileuse, elle est sortie de ses gonds, le 23 mars avec un communiqué détonant « masterisation : sortir de la confusion et de l’incohérence (bis repetita) » et elle persiste dans son dernier communiqué du 02 avril « « masterisation : réussir la sortie de la crise ».
- De plus, la 4ème assemblée de la CNFDE du 04 avril à Anthony verra Jean-Pierre Chevalier, directeur de l'IUFM de Versailles, représenter la CDIUFM et Patrick Baranger, président de la CDIUFM, invite la CNFDE à réfléchir à la façon dont elle « pourrait être associée aux Etats Généraux que [la CDIUFM va] organiser"[2].
* La Conférence des Présidents d’Universités (CPU)
- Depuis février, elle est très partagée et connaît des difficultés pour diffuser l’expression de cette situation... qui a abouti par deux fois à des communiqués PUIS des CONTRE communiqués d’un groupe de présidents (dont celui de Paris VIII). Le dernier « couac » est lié à leur congrès à Brest qui a conduit à un communiqué le 24 mars criant victoire après la lettre jointe Darcos - Précresse du 20 mars AUQUEL a succédé deux jours plus tard « un tonnerre de Brest » porté par des directeurs analysant la situation très différemment !
- AUJOURD’HUI, le texte du CA du 02 avril (de la CPU) EST FONDAMENTAL :
La définition de 4 préalables pour participer à la commission de concertation mise en place par Darcos – Pécresse dont la première réunion a eu lieu le 16 mars, en termes d’ENJEUX :
1/ Résoudre le problème des lauréats 2010 : obtenir le maintien du cursus actuel PE2 ET NON LA PROPOSITION ACTUELLE.
2/ Redéfinir l’objectif de la commission : REPENSER la réforme et non PENSER sa mise en œuvre
3/ Réfléchir et proposer à propos des points suivants :
* Nature et positionnement du concours
* Articulation de la formation disciplinaire et de la formation professionnelle
* Modalité de financement des études
LIRE le communiqué de la Coordination Nationale Formation Des Enseignants à paraître dans la presse LUNDI 06 avril et signé d’une pluralité de syndicats, d’associations, de coordinations[3].
[1] Darcos X., le recrutement et la formation des enseignants, communiqué de presse du 31.03.09
[2] André OUZOULIAS, IUFM de Versailles-Université de Cergy-Pontoise (communication interne CNFDE)
[3] Le communiqué de la CDIUFM est rédigé en 6 paragraphes dont les titres sont assez éloquents : « des promesses non tenables » ; « des étudiants lésés » ; « une dévalorisation des masters existants » ; « un acharnant (à mettre à mort les Iufm) qui nuit à tous » ; « quelle autre solution que les Iufm » ; « vers l’organisation d’Etats Généraux ».
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