mercredi 3 novembre 2010

On continue !

Après les congés scolaires, l’adoption de la réforme des retraites par le sénat et l’assemblée nationale, la journée de grève et de manifestation du 28 octobre :

Où en est-on ? Que fait-on ?

AG des M1, M2, Stagiaires, formateurs, personnels administratifs, de service et d’entretien de l’I.U.F.M. de Livry

Vendredi 5 novembre de 12h à 13h au petit amphi.


Manif de samedi 6 novembre :

République - Nation 14h30

parcours 1 : République- Bastille – Av. Daumesnil- Bd Diderot pour plus de facilité - Nation
CGT, CGC, CFDT

parcours 2 : République- Bd Voltaire- Nation
UNSA, Jeunes, FSU, CFTC, Solidaires, FO

Rendez-vous I.U.F.M. de Créteil :
14 h 30 à l’angle de la rue du Faubourg du Temple et du quai de Valmy.
Se munir de gilets jaunes fluo, banderoles, pancartes, instruments et objets sonores.
On défile sous le ballon intersyndical « enseignement supérieur et recherche »

mercredi 20 octobre 2010

L'IUFM dans l'action jeudi 21 octobre

Au programme demain :


- débrayage à la pause à 10h

- A.G dans le petit amphi de 10h à 11h30

- 11h30 – 12h : repas

- 12h : départ de l’IUFM en cortège de voitures vers Bobigny

- 12h30 : participation à la manif départementale interprofessionnelle et intersyndicale de la Bourse du Travail de Bobigny vers la préfecture.

PUISSANTE MOBILISATION DES PROFESSEURS DES ECOLES STAGIAIRES (P.E.S) A L'IUFM DE LIVRY

Les formateurs de l'I.U.F.M. ont proposé aux P.E.S d'écourter leurs cours du matin pour se réunir en assemblée générale afin d'évoquer leur situation. L'A.G s'est tenue dans un amphi plein à craquer (environ 140 personnes). Les P.E.S ont dans un premier temps dénoncé les mauvaises conditions d'accueil qui leur étaient parfois réservées dans les écoles. Le débat a ensuite consisté à analyser leur situation et à en désigner les vrais responsables : les nouveaux recrutés se retrouvent sans formation face aux élèves car le gouvernement a détruit la formation des enseignants.

Les P.E.S ont décidé de prolonger cette A.G l'après midi afin d'envisager des modalités d'action. Plus de 160 d'entre eux y ont participé !
Ils ont rédigé un cahier de doléance qui sera porté à l'inspection académique. Les convergences avec les parents d'élèves, les maîtres formateurs et les syndicats enseignants seront recherchées.

RASSEMBLEMENT UNITAIRE JEUDI 21 OCTOBRE A 12H30 DEVANT LA BOURSE DEPARTEMENTALE DE BOBIGNY

à l'appel de 93 unitaire CFDT, UNSA, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU


Déclaration unitaire des Organisation Syndicales de Seine-Saint-Denis.

Le gouvernement et les parlementaires continuent à rester sourds aux attentes d’un mouvement social profond et fort qui ne cesse de s’amplifier et de s’exprimer sous des formes d’actions multiples. Ce mépris face aux exigences portées par les salariés et les organisations syndicales, bafoue la démocratie sociale et rend responsable le Président de la République et le gouvernement des conséquences d’un tel blocage.

Les mobilisations du 12 octobre et du 16 octobre ont été de très haut niveau.

La participation des jeunes reflète, au-delà de la question des retraites, leur inquiétude quant à leur avenir et à la situation de l’emploi.

Le succès des journées d’actions depuis début septembre contre le projet de réforme des retraites que veut imposer le gouvernement confirme l’opposition grandissante des salariés, soutenus par l’opinion publique, à une réforme injuste et inefficace qui aggrave les inégalités sans assurer la pérennité des retraites par répartition.

Le gouvernement et les parlementaires continuent néanmoins à rester sourds aux attentes d’un mouvement social profond et fort qui ne cesse de s’amplifier et de s’exprimer sous des formes d’actions multiples. Ce mépris face aux exigences portées par les salariés et les organisations syndicales, bafoue la démocratie sociale et rend responsable le Président de la République et le gouvernement des conséquences d’un tel blocage.

Les Organisations Syndicales Départementales CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA, décident de donner encore plus de résonnance à la voix des salariés.

Dans cette période charnière, elles appellent l’ensemble de leurs organisations dans les territoires, les entreprises et les administrations à poursuivre les initiatives unitaires.

Elles décident l’organisation de départs locaux en manifestation sur tout le département pour converger vers un rassemblement unitaire jeudi 21 octobre à 12h30 devant la Bourse Départementale du Travail.

Ce rassemblement sera suivi d’une manifestation de la Bourse Départementale du travail (1 place de la libération à Bobigny – Tramway T1 : Libération) vers le parvis de la Préfecture de Bobigny.

Une délégation demandera à être reçue par le Préfet.

Des prises de paroles seront organisées.

mardi 19 octobre 2010

LA MOBILISATION S'AMPLIFIE A L'IUFM DE LIVRY

Lundi 18 octobre :

- 70 personnes en A.G. Présence importante des personnels de service et d'entretien.
Décision est prise de dénoncer à la fois la réforme des retraites et la casse des services publics en général, de la formation des enseignants en particulier.

-manifestation d'une cinquantaine de personnes dans la ville vers la mairie, la poste, les ateliers municipaux, les collèges alentours, la RN3 ... Distribution d'un tract.

Mardi 19 octobre :

- présence nombreuse, bruyante et déterminée de l'IUFM de Livry (environ 60 - 70 personnes) dans la manif parisienne. Principal slogan : "Grève générale jusqu'au retrait total !"

Prochains rendez-vous :

- Mercredi 20 octobre : A.G à 10h30 avec les Professeurs des Ecoles Stagiaires (PES), étudiants de M1 et M2 et les personnels de l'IUFM

- jeudi 21 octobre : A.G le matin (horaire à préciser) pour aller collectivement à la manif départementale
Rendez-vous devant la Bourse du Travail de Bobigny jeudi à 12h30.
Prévoir gilets jaunes fluo, instruments et objets sonores, pancartes avec slogans

lundi 18 octobre 2010

MANIF DU 19 OCTOBRE 2010

MANIF DÉCISIVE DEMAIN : SOYONS PLUS NOMBREUX QU’AUX PRÉCÉDENTES ! ! !



Alors que le gouvernement truque le nombre des manifestants pour faire croire que le mouvement s’essouffle,

alors qu’il tente d’intimer les jeunes en leur tirant dessus aux flash-balls ou en les arrêtant,

alors qu’il tente de briser les occupations des raffineries par la violence policière et les réquisitions,

alors qu’il tente de faire croire que sa politique est la seule possible



démontrons notre détermination et notre puissance ! ! !



Exigeons que la retraite à 60 ans à taux plein après 37,5 annuités de cotisation soit financée par les cotisations patronales et la taxation des transactions financières, stocks options et autres retraites-chapeaux …



Rendez-vous de l’I.U.F.M de l’académie Créteil



Mardi 19 octobre à 13 h 30 place d’Italie devant la mairie du XIIIème arrondissement



Se munir de gilets jaunes, instruments et objets sonores, pancartes avec slogans





Prochain rendez-vous : mercredi 20 octobre à Livry pour accueillir les Professeurs Stagiaires (PES)

MANIF du 16 OCTOBRE 2010

I.U.F.M. DE CRÉTEIL EN LUTTE

TOUS À LA MANIF



Samedi 16 octobre à 14 h 30

Métro République



Une AG a réuni 120 personnes (étudiants, formateurs, stagiaires, personnels administratifs et d’entretien) vendredi 15 octobre sur le site de Livry-Gargan (93) de l’IUFM de Créteil (Université Paris-Est-Créteil).



Il a été décidé de défiler ensemble derrière une banderole « IUFM de Créteil ».



Rendez-vous à 14 h 30 à l’angle de la rue du Faubourg du Temple et du quai de Valmy.



Se munir de gilets jaunes fluo, instruments et objets sonores.



Nous étions unanimes pour exiger le retrait de la réforme des retraites comme nous étions unanimes pour dénoncer la casse de l’Ecole publique en général et de la formation des enseignants en particulier.



Faut-il limiter nos mots d’ordre à la seule question des retraites ou bien les élargir à la question de l’Ecole et de la formation des enseignants ? Faute de temps, cette question n’a pu être tranchée. Elle le sera à la prochaine AG, lundi 18 octobre à 8 h 30 dans le petit amphi de Livry



En attendant une prise de position collective, chacun se confectionne une pancarte avec le mot d’ordre de son choix.

jeudi 3 juin 2010

Le recrutement et la formation des enseignants devant le Conseil d'Etat !

Communiqué de Sauvons l'Université !
2 juin 2010


La FCPE, Sud Education et Sauvons l'Université attaquent la réforme du recrutement et de la formation des enseignants au Conseil d’Etat.

La réforme du recrutement des enseignants a été inlassablement dénoncée depuis deux ans par l’ensemble de la communauté éducative (parents, enseignants, universitaires, formateurs, inspecteurs, chefs d’établissement, étudiants, organisations représentatives, sociétés savantes et associations) ; elle a été rejetée dans toutes les commissions paritaires.

A une semaine de l’ouverture des inscriptions aux concours de recrutement de l’année 2011 (Professorat des écoles, CAPES, CAPEPS, CAPET, CAPLP, CPE et documentalistes), le gouvernement a publié une série de textes qui définissent le cadre réglementaire de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants.

En conséquence, SLU, conjointement avec la FCPE et SUD-Education a déposé aujourd’hui au Conseil d’État 6 requêtes en annulation, toutes assorties d’une demande de référé-suspension auprès du Conseil d’Etat.

La requête conjointe concerne deux textes ou séries de textes clés du dispositif de réforme du recrutement des enseignants, qui soulève, au-delà du calendrier intenable pour les étudiants et les préparateurs, des interrogations juridiques majeures : 1/ la circulaire du 25 février 2010 relative au dispositif d’accueil, d’accompagnement et de formation des enseignants stagiaires des premier et second degrés et des personnels d’éducation stagiaires ; 2/ Les arrêtés du 5 mai 2010 autorisant l’ouverture de différents concours de recrutement (PE, CAPES, CAPLP, CAPEPS, CPE).

L’action juridique que nous engageons découle de l’attitude du gouvernement. Après avoir refusé d’entendre les analyses techniques argumentées dénonçant le caractère inapplicable de cette réforme, il publie soudainement une cascade de textes réglementaires. Face à une mobilisation persistante, le ministère de l’Education nationale a reporté jusqu’à la veille des inscriptions aux concours la publication des textes qui doivent obligatoirement encadrer cette réforme. Il a mis en place un dispositif juridique à l’introuvable cohérence : il tente de répondre à des difficultés techniques insurmontables, trop longtemps niées, alors qu’elles étaient pointées par les syndicats et les associations.

À une année scolaire 2010/2011 que chacun s’accorde à juger nécessairement chaotique, et qui aura des conséquences graves pour les enseignants, les élèves et les candidats au concours, nous préférons une clarification juridique immédiate et le maintien pour l’heure d’une formation qui a fait ses preuves, dans un cadre législatif et réglementaire certain.

Sauvons l’Université !

vendredi 7 mai 2010

Réponses de l'I.A aux enseignants en grève et aux parents d'élèves de l'école Marie Curie de Bobigny en lutte contre les remplacements confiés à des étudiants.

Compte rendu de l'audience à l’Inspection Académique
jeudi 6 Mai 2010, Bobigny

Présents :
Messieurs les Inspecteurs : M.Dutot et M.Mahieux
La délégation : 2 parents d'élèves (école M. Curie), 1 directrice (école M. Curie), 4 enseignants (école M. Curie), 1 enseignante du secondaire et 1 représentant syndical.

Exposé de la situation par la délégation :

Contexte
Suite à la venue d’une remplaçante en « contrat 108 heures », l’équipe de l’école Marie Curie de Bobigny se met en grève, pour manifester son désaccord et dénoncer cette solution inadaptée, qui répond de façon insatisfaisante au manque de plus en plus pressant de remplaçants sur le département.

Le constat
Du fait du manque cruel de remplaçants la situation est très difficile sur l’ensemble du département depuis Septembre. Cette situation est dénoncée depuis le début de l’année, par l’ensemble des collègues et les parents d’élèves soutenus par les organisations syndicales et la FCPE.
Cette situation provoque depuis le début de l'année d'importants dysfonctionnements :
- instabilité pour les élèves dont l'absence de l'enseignant se traduit par leur envoi systématique dans d’autres classes que la leur, voire même par le fait de rester chez eux !
- inquiétude et mécontentement des parents dont les enfants ont un enseignant absent, non-remplacé, parfois sur des périodes longues.
- difficultés supplémentaires pour l’enseignant d’ordre quantitatif (sureffectifs) mais aussi qualitatif : répondre aux besoins des enfants « répartis » qui ne sont pas de leur classe tout en continuant d’assurer pour les enfants de leur classe, un enseignement de qualité. Cette difficulté est d'autant plus accrue que cette situation d’accueil temporaire d’enfants d’autres classes n'est pas exceptionnelle mais semble s’installer comme une nouvelle composante du métier.

La situation antérieure
Tous les ans, le recrutement sur la liste complémentaire permettait de répondre aux besoins les plus urgents dans les circonscriptions. Nous étions déjà dans une situation de dérive, puisqu'à l'origine la liste complémentaire devait simplement servir de variable d'ajustement, les remplacements devant être assurés comme il se doit, par des enseignants formés et titulaires. Or, depuis plusieurs années dans notre département, une part non négligeable des remplacements a été organisée en comptant sur les effectifs de la liste complémentaires. De simple variable d'ajustement, l'ouverture de la liste complémentaire a donc été intégrée structurellement dans la gestion des effectifs. Des remplacements étaient massivement et régulièrement pourvus par des stagiaires non formés et non titulaires, ce qui était déjà regrettable.
Toutefois, si ces stagiaires recrutés sur la liste complémentaire n’avaient pas encore eu de formation :
- ils faisaient partie de ceux qui avaient presque réussi le concours (le nombre de postes diminuent, plus de 900 en 2007 contre moins de 700 cette année. Dès lors, les candidats retenus sur la liste complémentaire en 2009, auraient été sur liste principale en 2007).
- ils étaient dans la perspective d’une formation et dans la sérénité d’un statut propice à l’entrée dans le métier.
- ils bénéficiaient d’un accompagnement certes insuffisant mais existant.

La situation actuelle
C’est la première année que le Ministère refuse obstinément de faire appel à des professeurs des écoles stagiaires recrutés sur la liste complémentaire.
Ce refus, directement en lien avec la suppression de la formation professionnelle et celle des IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres), a eu pour effet direct l’impossibilité de remplacer les absences des collègues titulaires, donc :
- la pénalisation des élèves et des équipes pédagogiques.
Des parents d’élèves et des organisations syndicales ont pourtant obtenu une audience le 20 janvier dernier, avec des représentants du ministère de l’Education Nationale qui ont reconnu qu’il « manque 100 postes de remplaçants en Seine-Saint-Denis ».
Le ministère partage donc notre constat : il manque des enseignants-remplaçants dans les écoles de notre département.
Malgré cela, la « solution » choisie est le recrutement, sur des contrats précaires, d’étudiants préparant le concours. Ils sont embauchés en CDD pour 4 semaines ou plus, à 750 euros/semaine. Comment refuser cette offre lorsqu’on est souvent, de part la situation d’étudiant, dans des situations précaires ?
Mais comment, pour des enseignants formés et expérimentés, ne pas s’interroger sur la valeur et la reconnaissance de leur travail, lorsque l’administration décide de les remplacer par des personnes sans expérience d’enseignement, sans formation avec une rémunération deux fois plus élevée ?

Par cette attaque frontale contre la profession et ses statuts, c’est le cadre global du service public d’éducation qui est menacé !

Pour les bénéficiaires de ces CDD :
La réalité est :
- Une chance incertaine de devenir enseignant car conditionnée par la réussite du concours.
- Un gain d’argent conséquent immédiat.
La perspective n’est plus :
- D’accéder au statut de professeur des écoles stagiaire avec une année de formation initiale rémunérée à l’IUFM.
- De devenir enseignant.

Ce que l’Etat propose actuellement aux étudiants, c’est :
- un contrat précaire sans aucune possibilité de titularisation.
- une période de 4 semaines (voire plus) de stage en responsabilité pendant la période cruciale de préparation des épreuves (au risque de provoquer, pour eux, une hausse du taux d’échec au concours). Et s’ils sont, malgré cela, reçus : aucune formation initiale rémunérée en alternance à l’IUFM.

Ce que nous demandons pour les étudiants qui se destinent au métier d’enseignant :
- une allocation de préparation au concours pour les étudiants (comme cela existait dans les années 90 pour préparer des concours enseignants)
- des stages d’observation dans des écoles, en fonction des besoins exprimés et de leurs disponibilités.

Ce que nous demandons pour pallier le manque de remplacements :
- des postes spécifiques sont attribués à des professeurs Titulaires-remplaçants (ZIL et Brigades). Si la Seine-Saint-Denis manque de personnels, il faut en recruter !
C’est pourtant une évidence qui nous mobilise : nous exigeons des remplaçants-titulaires pour assurer les remplacements !
Il n’est pas acceptable de substituer des contrats précaires au statut existant.
Les enseignants-remplaçants ont choisi ces postes. Ce sont des professeurs formés.

Pour toutes ces raisons, les enseignants de l’école Marie Curie de Bobigny sont en grève à partir d’aujourd’hui pour obtenir :
- Le remplacement du collègue absent par un Professeur des Ecoles-ZIL ou Brigade départementale.
- Le maintien à l’école de l’étudiante stagiaire inscrite au concours 2010, pour effectuer un stage d’observation dans les classes, en gardant sa rémunération et un vrai suivi.
En effet, elle n’a reçu aucune visite de conseiller pédagogique ou tout autre accompagnement, ce qui pourrait faire penser qu’elle intervient dans le cadre d’un stage et non dans celui d’un job très bien rémunéré.

Réponse de M. Dutot (Inspecteur d’Académie Adjoint):

" Il y a une grande différence entre les discours militants que vous tenez et les besoins du service public d'éducation que nous représentons.
Je fais preuve, dans l'exercice de mes fonctions d'inspecteur d'académie, de neutralité républicaine.
Les accusations contre la nouvelle formation enseignante que vous formulez sont très sévères. Elles témoignent d'une vérité qui s'impose pour vous. A vous écouter, on n’aurait pas le droit de faire des expérimentations.
De toute façon, la « Masterisation » est une réalité qui va s'appliquer. Nous sommes dans une période de transition. L'année prochaine, le stage en responsabilité
[comprendre CDD !] sera inscrit dans le cursus des Masters.
Le CDD n'est pas un contrat précaire
[sic !], d'ailleurs c'est un stage. C'est une vraie opportunité d'accomplir un complément de formation en vue de la préparation au concours. Il y aura d'ailleurs 60 % de professionnalisation dans le Master. Ça sera l'équivalent d'un DESS professionnel.
Nous n'avons pas eu l'autorisation d'ouvrir la liste complémentaire car il y aura, l’année prochaine, deux promotions qui arriveront sur le terrain en même temps. Il y aura un surnombre d'enseignants dans les écoles du département".

Questionné sur la sécurité des enfants placés sous la responsabilité de stagiaires inexpérimentés et non accompagnés, M. Dutot répond :
"La sécurité ne repose pas sur les épaules d'une seule personne, mais sur une équipe. D'ailleurs, vous savez bien qu'en cas de problème, l'Education Nationale soutient ses agents, la plupart du temps.
Il faut contextualiser ce qui se passe en ce moment. Vous tenez des propos alarmistes. Vous êtes aussi fonctionnaires, ne l'oubliez pas !
Si le congé maladie du collègue absent se prolonge lundi, nous aviserons avec l'IEN de circonscription. »

mercredi 14 avril 2010

LETTRE OUVERTE DES FORMATEURS DU CENTRE DE LIVRY-GARGAN DE L'I.U.F.M. DE CRETEIL A M. L'INSPECTEUR D'ACADEMIE DE SEINE-SAINT-DENIS

Livry-Gargan, le 14 avril 2010,





Objet : remplacements d’enseignants titulaires confiés à des étudiants.





Monsieur l’Inspecteur d’Académie de Seine-Saint-Denis,





Ces derniers jours, vos services ont envoyé aux étudiants qui préparent le concours de recrutement des professeurs d’école (PE1) au centre de Livry-Gargan de l’I.U.F.M. de Créteil le message suivant :



« Dans le cadre de la masterisation et comme vous êtes inscrit(e) au CERPE 2010, l'inspection académique est en mesure de vous proposer un stage de formation en responsabilité en classe à compter du 05 AVRIL 2010.



Si cette proposition vous intéresse, merci d'entrer en contact avec Mme … »



En tant que formateurs, nous faisons tout notre possible pour que ces jeunes réussissent leur concours d’autant qu’en cas d’échec, ils ne pourront pas forcément retenter leur chance l’an prochain. En effet, la réforme dite de « masterisation » rend l’inscription en master 2 obligatoire pour s’inscrire au concours alors qu’une licence suffisait jusqu’à présent.



Proposer un pseudo-stage de formation à ces jeunes est révoltant à plusieurs titres.



● Révoltant parce que nous sommes à quelques semaines des épreuves qui commencent le 27 avril et que rien ne devrait venir perturber les dernières révisions.



● Révoltant parce que ces remplacements rémunérés 750 euros net la semaine soit 3000 euros net le mois attireront en premier lieu des étudiants d’origine modeste et leur feront courir un risque d’échec à leur concours.



● Révoltant car ces jeunes à qui vous confiez des élèves n’ont pas appris à enseigner et n’auront pas, pour cause de révision, la disponibilité nécessaire. On peut légitimement s’étonner qu'une administration si prompte à exiger un service minimum en cas de grève, afin que les élèves ne perdent pas un seul jour d'école, se montre aussi indifférente à la qualité de l’enseignement dispensé, durant plusieurs semaines.



● Révoltant pour la violence du premier contact avec le métier que ces étudiants vont subir. Des étudiants envoyés précédemment dans les classes ont été gravement chahutés, au point que l’un d’eux a abandonné sa classe et ses élèves au cours de la première journée, un autre s’est retrouvé avec un élève sur le dos, au sens propre du terme. Une autre étudiante, pour se faire respecter, a tellement sévi que les élèves ont fait une manifestation dans la cour et ont refusé de remonter en classe dès la récréation de la première matinée de sa prise de fonction ! Auparavant, elle avait puni un élève pour un travail non fait, ignorant que celui-ci, handicapé, était dans l’incapacité de le faire ! Elle s’est effondrée en larmes dans le bureau de la directrice. On peut aussi imaginer les difficultés que les enseignants suivants rencontreront pour reprendre en main ces élèves.



● Révoltant pour les risques encourus par les élèves. Certains étudiants ignorent qu’il faut faire l’appel ou que certaines précautions doivent être prises quand on traverse une partie de la ville avec ses élèves pour se rendre par exemple au gymnase.

Quelle garantie prenez-vous concernant le respect et la transmission des valeurs républicaines au sein de l’Ecole publique ? Quelle garantie contre le prosélytisme religieux par exemple ?



● Révoltant car ces remplacements sont déguisés en stage de formation alors qu’aucune préparation, aucun accompagnement ne sont prévus ni par des formateurs I.U.F.M ni par des maîtres formateurs. Afin d’éviter des réactions d’hostilité de la part de parents, votre recrutement de non-enseignants s’effectue dans le plus grand secret. Les formateurs ignorent l’identité des étudiants volontaires tandis que les équipes des écoles où ces remplacements vont être effectués ignorent le statut d’étudiant des personnes qui arrivent.



● Révoltant à cause des dysfonctionnements que ces remplacements risquent d’engendrer dans les écoles et de la surcharge de travail pour les titulaires qu’ils occasionneront. Les chahuts vont nécessairement obliger les enseignants des classes voisines à laisser leur propre classe pour intervenir dans celles confiées aux non-enseignants. L’aide que les titulaires ne manqueront pas d’apporter à ces jeunes démunis s’effectuera sur le temps libre, durant la récréation, le temps de repas, le soir au téléphone ou par mail.





La décision du gouvernement de ne pas remplacer le départ à la retraite d’un fonctionnaire sur deux crée naturellement de graves problèmes de remplacement. De nombreuses classes se retrouvent sans enseignant, les élèves sont répartis dans d’autres classes, leur scolarité est sacrifiée et les conditions de travail des enseignants qui accueillent ces élèves se dégradent.



Dans l’intérêt des élèves, des étudiants et des enseignants, nous vous demandons de renoncer à envoyer dans les classes des non-enseignants et de réclamer du gouvernement une augmentation du nombre de postes au concours à hauteur des besoins ainsi que l’abandon de la réforme dite de masterisation qui consiste à envoyer dans les classes, en responsabilité, des étudiants en master 2 et des nouveaux recrutés non formés.





Nous vous prions d’agréer, Monsieur l’Inspecteur d’académie, l’expression de notre attachement à la qualité de notre École publique.







l’Intersyndicale des formateurs de l’I.U.F.M. de Créteil, site de Livry-Gargan, Université Paris-Est Créteil Val de Marne.

mardi 13 avril 2010

NOUS N'ACCEPTONS PAS ...

Nous, parents d'élèves, étudiants, enseignants du premier, du second degré et du supérieur, formateurs et enseignants des IUFM et des UFR, BIATOSS, chercheurs, réunis en assemblée générale unitaire ce 10 avril, n’acceptons pas une politique destinée à détruire jusqu’à l’idée même de service public de l'Éducation et à faire de la formation et l’éducation des marchandises.

Cette attaque contre l’éducation s’inscrit également dans une entreprise de casse du travail qui frappe aussi bien le privé que tous les secteurs du public : santé, recherche, justice, culture, pôle emploi.

Nous n’acceptons pas que l’idéologie managériale étende sans cesse son empire, avec les conséquences que l’on sait (exemple de France Télécom notamment).

Ensemble contre la destruction de l’Éducation nationale,
de la maternelle à l’université

Nous continuons à refuser l'opération de casse de l'Éducation nationale baptisée « mastérisation ». Nous affirmons à nouveau, avec la quasi-totalité des syndicats, des associations, des sociétés savantes et un très grand nombre de conseils d'UFR, de conseils centraux d'universités, que nous n'acceptons pas que, sous prétexte d’économies, mais en réalité pour privatiser et marchandiser le savoir, on sabote irrémédiablement la formation des enseignants, que l'on tue les IUFM, les formations à la recherche, que l'on contraigne les nouveaux enseignants à prendre en charge des classes à temps plein dès la première année, sans véritable formation, et que l'on dénature les concours de recrutement, compromettant ainsi durablement la qualité de l'enseignement.

Au moment où le ministre réunit des « États généraux de la sécurité à l'École »,

• il organise en même temps les conditions nécessaires au développement de l'insécurité pour 1,6 millions d'élèves, leurs enseignants-stagiaires non formés, premières victimes de cette réforme, et les établissements où ils seront affectés,

• Il organise une managérialisation de la gestion des établissements et des personnels, qui déstabilise la situation des agents titulaires et généralise la précarité.

Nous réaffirmons, avec les 80 000 signataires de la pétition nationale, qu'enseigner est un métier qui s'apprend et que la formation des enseignants est un investissement indispensable à l'avenir du pays.

Ce que nous exigeons, dès 2010-2011

Nous exigeons, dès 2010-2011 que :

• Les décrets de juillet 2009 soient abrogés et la réforme abandonnée

• Les nouveaux enseignants n'effectuent qu'un tiers de leur service de référence et bénéficient d'une véritable formation au métier pendant les deux tiers restants,

• On puisse s'inscrire au concours de professeur des écoles et au CAPES avec une licence, à l'agrégation avec une première année de Master,

• Soit réaffirmé le rôle central des IUFM, et le rôle des maîtres-formateurs (détenteurs d’une certification) dans la formation des futurs enseignants,

• Soient restitués les 16 000 postes supprimés dans l'Éducation nationale,

• Le recrutement de non-titulaires soit arrêté,

• La préparation aux concours et une vraie année de formation après le concours soient reconnues par une équivalence de Master,

• Le calendrier actuel et le contenu des concours de recrutement soient maintenus,

• La préservation, la conservation, l’entretien et le développement de l’intégralité du patrimoine public de l'Éducation nationale soient assurés de façon pérenne,

• Soient abandonnées les réformes qui attaquent le premier degré (évaluations nationales, suppression des RASED, réduction du temps scolaire, aide personnalisée, stages de remise à niveau, risque de mise en place des EPEP),

• Soit abandonnée la réforme des lycées, en préparation pour la prochaine rentrée, qui entraîne la diminution des Dotations Horaires Globales, l'augmentation des heures supplémentaires au détriment des heures postes, la précarisation de la fonction de professeur (stagiaires, contractuels), le dévoiement des savoirs enseignés au profit de pseudo compétences de pré-professionnalisation, l'arbitrage sur les DHG à l’échelle des établissements, générateur de conflits entre les disciplines et de concurrence entre les établissements.

Nous ne participerons pas à la mise en œuvre de ces mesures et nous nous y opposerons, jusqu'à l'abrogation des décrets et à l’abandon de la réforme. Nous ne contribuerons ni à la mise en place pour des étudiants de stages en responsabilité qui ne sont que des emplois précaires déguisés, ni à un « compagnonnage » sans moyens et sans ambition, ni à la confection de masters au rabais, ni à la préparation des concours.

Aujourd'hui, contribuer à la destruction de l'Éducation nationale ne saurait faire partie des obligations de service, « Agir en fonctionnaire de l'État et de façon éthique et responsable », c'est garantir la qualité du service public contre l'acharnement idéologique dont il est victime.

Nous soutiendrons solidairement tout personnel en butte à des pressions hiérarchiques et à des mesures de rétorsion disciplinaires ou autres, pour faits de résistance à la destruction de l'Éducation nationale, de la maternelle à l’université.

Tout (re)commence en mai

Nous appelons tous les citoyens, étudiants, stagiaires, parents, enseignants, BIATOSS, de la maternelle à l’université, tous les syndicats à se mobiliser pour que ces « réformes » soient définitivement rejetées.

Nous appelons à un mot d’ordre unitaire de toutes les organisations syndicales pour le retrait immédiat de ces « réformes » qui devra permettre de les balayer.

Nous appelons tous les personnels à œuvrer dans le sens d’une grève reconductible dès le mois de mai.

Nous nous réunirons à nouveau le samedi 15 mai pour faire ensemble un nouveau bilan d'étape, élargir et renforcer les moyens d’action. Nous proposons dès maintenant à tous ceux qui sont prêts à se battre pour défendre l'Éducation nationale des pistes pour entrer dès maintenant dans l'action :

• Nous proposons de réfléchir dès aujourd'hui à la possibilité de mettre en place une grève des examens et un blocage des concours de recrutement si le ministère s'obstinait à les organiser en automne.

• Nous appelons à organiser et à animer des assemblées générales unitaires et transversales de villes et d’arrondissement, pour développer et coordonner localement des luttes de la maternelle à l'université.

• Nous recommandons d'imaginer des actions visibles : Nuit des écoles/universités/IUFM, marches nocturnes, pique-niques, etc., selon les possibilités locales.

• Nous soutiendrons toutes les actions de refus collectif d’être tuteur et d'organiser, d'encadrer ou d'évaluer des stages en responsabilité avant les concours.

• Nous coordonnerons les différents mouvements en cours dans l'Éducation nationale : interconnexion des listes de diffusion et des sites Internet (CNU, SLU, CNFDE, syndicats, AG locales, Appel des appels, etc.), liens entre les collectifs de pilotage.

• Nous proposons de préparer une grève nationale par des actions coordonnées de grève par roulement (une journée) et de « grève marchante » (les grévistes d'un établissement vont à la rencontre des établissements voisins).

• Nous recommandons de s'opposer partout à la remontée des maquettes de masters « enseignement » et d'imposer la transparence dans les établissements sur leur élaboration.

• La pétition « 100 000 voix pour la formation des enseignants », qui dépasse aujourd'hui les 80 000 signatures, doit être complétée rapidement et sa remise au ministère donnera lieu à une action médiatisée.

• Nous appelons tous les jurys de concours à adopter des motions condamnant la réforme, à l'instar du jury du CAPES d'histoire-géographie.


La présente motion est destinée à être largement diffusée et à servir d'appui dans les conseils et les différentes instances pour appuyer les motions et les propositions d'action.

mardi 6 avril 2010

Le Père Noël au secours de la formation des enseignants !

Mardi 6 avril : Action très réussie cet après midi devant 3 écoles voisines de Montfermeil.

Nous étions environ 35 de l’IUFM de Livry + la FCPE qui était là avec ses militants, stand, estrade, sono, Père Noël, cadeaux, biscuits et boissons.

Après avoir déployé nos banderoles, nous sommes allés à la rencontre des parents d’élèves venus récupérer leurs enfants pour leur expliquer que ceux-ci risquaient d’être bientôt pris en charge par du personnel non formé, étudiants ou nouveaux recrutés.

Nous leur avons proposé de signer la pétition « 100 000 voix pour la formation des enseignants ». Munis de nos gilets jaunes et de pancartes avec des slogans, nous avons aussi distribué aux gosses des petits dépliants les invitant à demander chaque année au Père Noël un enseignant bien formé.

Tandis que le Père Noël s’occupait des enfants, un membre de la FCPE expliquait au micro les raisons de cette présence exceptionnelle au mois d’avril.

Nous avons recueillis 221 signatures en une demi-heure !

Nous avons été interviewés, photographiés et filmés par LCI et par le Parisien.

Nous avons aussi tourné nos propres images pour réaliser un film que nous diffuserons par internet.


A signaler : 2 pleines pages dans l’Humanité d’aujourd’hui 6 avril consacrées à la formation des enseignants avec photos et interview de PE1, PE2 et formateurs de Livry.


Prochains rendez-vous :

Réunion du Collectif 93 « de la Maternelle à l’Université »
Vendredi 9 avril à 18 h 30, à Bobigny, Bourse du Travail.


Manifestation départementale, de la Maternelle à l’Université,
organisée par la FCPE et les syndicats du 93 CGT Educ’action, Sud Education, FSU, SE-UNSA et SGEN-CFDT,
samedi 10 avril, 10h à Bobigny, de l’I.A à la Préfecture.
Rendez-vous promenade Jean Rostand / angle rue Claude Bernard

Réunion de la CNU, CNFDE et AG des établissements en lutte
Samedi 10 avril, 10h, à Censier.


L’IUFM de Livry sera présent à ces trois rendez-vous.

jeudi 25 mars 2010

La mobilisation se poursuit

COMPTE RENDU DE L'AG DU 24 MARS


La mobilisation de l'IUFM de Livry-Gargan constatée lors de la manifestation nationale du 23 mars était très forte. Nous étions très nombreux, plus de 150 personnes. Merci à tous pour votre présence.

Nous devons à tout prix continuer à nous mobiliser pour poursuivre la lutte engagée.

Le blocage de l'IUFM n'a pas été reconduit. Il a porté tous les fruits qu'on pouvait en attendre (cf. compte rendu du 19 mars) et d'autres formes d'action s'avèrent aujourd'hui plus pertinentes.

Les actions de communication à l'attention des parents d'élèves et des médias sont indispensables pour que la portée de nos revendications s'élargisse.

Une action a été retenue:


MARDI 6 AVRIL à 16h30

dans une école de Montfermeil (à préciser)



Un groupe de personnes munies de pancartes avec des slogans choc se déplaceront à la sortie d'une école pour informer les parents des risques de la réforme pour leurs enfants, les inviter à signer une lettre (que l'on aura préalablement rédigée) à adresser à l'Inspection académique, avec l'aide de la FCPE.

La médiatisation semble le moyen d’action le plus efficace pour la diffusion de nos revendications.

C'est pourquoi nous avons besoin de personnes chargées de contacter les médias (presse écrite, TV, radio) pour les informer de notre action et les inciter à se déplacer.

Des personnes doivent également se porter volontaires pour rédiger la lettre des parents à adresser à l'IA et d'autres se charger de la fabrication de pancartes.

Rejoignez-nous lundi 29 et mardi 30 pendant la pause méridienne en salle 111, plot bleu (en face de la salle des professeurs)

Soyez volontaires pour soutenir cette action. Inscrivez-vous sur le panneau d'affichage dans le hall.


Nous attendons toutes vos propositions quant à la poursuite du mouvement.

Contactez-nous par mail à collectifiufm93@gmail.com

lundi 22 mars 2010

GREVE ET BLOCAGE RECONDUITS A L'IUFM DE LIVRY

COMPTE RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE DES PE1, PE2, FORMATEURS DE L'IUFM DE LIVRY GARGAN.



Une assemblée générale regroupant 120 personnes s'est tenue ce matin à 10h30.

Toujours pour lutter contre les réformes, plusieurs décisions ont été votées:

· grève reconduite à l'unanimité pour mardi 23 mars.

· Blocage total du site mardi 23 mars.(dès 7h00)

· grève reconduite mercredi 24 mars sans blocage.



CALENDRIER DES ACTIONS :



Lundi 22 mars après midi :

· plusieurs PE2 de Livry-Gargan se sont rendus dans les IUFM de l'académie pour les informer de notre mobilisation et les inviter à nous suivre dans le mouvement.

Mardi 23 mars : journée nationale de grève et manifestation intersyndicale et interprofessionnelle public et privé.

La journée s'annonce très suivie, à titre d'exemple 86 % des professeurs d'école de Bagnolet seront grévistes.

· 7h00 blocage total du site de l’IUFM

VENEZ NOMBREUX PARTICIPER AU BLOCAGE : VOTRE PRESENCE EST INDISPENSABLE A SA REUSSITE.



· matinée : préparation de la manifestation (banderoles, chants, slogans...)

· midi : départ collectif de l’IUFM pour la manifestation.

· MANIF : 13H00 RDV à l'angle du boulevard du Temple et rue Charlot à Paris (métro République)

Se munir de gilets jaunes avec affichette portant slogan et mention « IUFM », objets sonores, banderoles...



Mercredi 24 mars :

· grève à l’IUFM sans blocage.

· 10h30 AG, une demande sera faite aux formateurs non grévistes de faire un cours sans pause de 8h30 à 10h30, pour permettre au plus grand nombre d'assister à l' AG.

· 18h30 réunion intersyndicale premier et second degré et de la FCPE de Seine Saint Denis à la Bourse du Travail Départementale de Bobigny.

vendredi 19 mars 2010

Bilan de l'A.G du 19 mars

Une assemblée générale d’une centaine de personnes s’est réunie à la suite d’un blocage filtrant, ce matin, à 10h30.

Nous nous sommes réjouis des résultats du blocage que nous avons décidé et mis en place cette première semaine de mobilisation : forte médiatisation (Radio France, Humanité, Le Parisien, Agence France Presse …), soutien des syndicats, encouragement pour les établissements déjà en lutte et effet d’entraînement sur des établissements encore non mobilisés, temps dégagé pour se réunir (trois AG réunissant entre 100 et 180 personnes).

Il a été voté la levée du blocage pour lundi au profit d’actions énumérées ci-dessous.

Nous avons crée quatre commissions chargées d’organiser le mouvement engagé depuis lundi. L’idée est qu’un petit groupe de personnes volontaires travaillent de façon régulière sur les différents domaines de notre lutte. Outre ces personnes, nous avons également besoin que des personnes volontaires viennent nous aider, ponctuellement, à penser les actions à mener. Inscrivez-vous sur le panneau d’affichage dans le hall. Toute aide sera la bienvenue !


Les quatre commissions créées sont les suivantes :


-une commission est chargée de la communication au sein de l’IUFM de Livry-Gargan (rédaction de compte rendu, affichage …)

- une commission pour les contacts extérieurs (autres IUFM, syndicats, médias, élus)

- une commission chargée d’informer les parents d’élèves avec l’aide de la FCPE.

- une commission chargée d’imaginer et concevoir les actions à mener.


Quotidiennement, ces différentes commissions se réuniront sur le temps de la pause méridienne en salle 111 plot bleu (en face de la salle des professeurs).


Une AG est prévue lundi matin de 10h30 à 11h30 pour organiser la journée de grève nationale de mardi 23 mars. Nous proposons aux formateurs d’assurer leur cours de 8h30 à 10h30 sans pause afin de permettre de réunir un maximum de personnes.



MOBILISONS-NOUS MASSIVEMENT


TOUS EN GREVE ET A LA MANIF LE 23 MARS




Attention : pour les PE2 en stage filé le mardi, ne pas oublier d’envoyer votre intention de grève à votre IEN avant samedi.


Pour information, toute grève est couverte par un préavis déposé par le syndicat SUD EDUCATION jusqu’au 16 avril 2010.



Veuillez trouver ci-dessous le tract à l’attention des parents d’élèves, à distribuer à la sortie de l’école de votre stage filé.



L'éducation de nos enfants en danger

l'Etat supprime des postes d'enseignants
l'Etat supprime la formation des enseignants
Nos enfants sont confiés à des personnes non formées (étudiants, retraités, vacataires)
Pour nos enfants, nous exigeons le retrait de la réforme. Nous voulons une école de qualité.

Enseigner = un métier qui s'apprend !


Collectif en lutte de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Livry Gargan

mercredi 17 mars 2010

reconduction de la grève et du blocage de l'IUFM

Compte rendu de l’Assemblée générale du Collectif en grève de l’IUFM de Livry Gargan

Une assemblée générale a été organisée mardi 16 mars à 8H30 suite au blocage filtrant de l’IUFM.

Seuls les PE1, les administratifs et les candidats au CAFIPEMF ont pu entrer dans l’IUFM .

L’AG a regroupé environ 150 personnes dans le petit amphi plein à craquer. !!!!

Toujours pour lutter contre les réformes, plusieurs décisions ont été votées.


Mercredi

· Un pôle information sera présent à l’entrée de l’IUFM

· la commission d’évaluation des PE2 de la vague A se déroulera normalement.



Jeudi

· un blocage filtrant sera mis en place : les administratifs et les PE1 pourront entrer dans l’enceinte de l’établissement. La présence du plus grand nombre est importante.

· Réunion d’information à 8h30

· AG à 11h30 : PE1, venez nombreux !!!!!



· MANIFESTATION à 14H métro Odéon.

Pour faire du bruit, assurer une grande visibilité à l’IUFM : prévoir gilets jaunes fluo, objets sonores, affichettes fixées sur le gilet avec mention « IUFM »


Vendredi

un blocage filtrant sera mis en place dès 6h30 : les PE1 pourront entrer dans l’enceinte de l’établissement. La présence du plus grand nombre est importante.
AG à 8h30 que les PE1 pourront rejoindre à 10h00 (demande sera faite aux formateurs de libérer les groupes à cette heure)
Présence d’un média national à 10h00
Action spectaculaire prévue l’après midi

Il est important que nous nous mobilisions tous pour supprimer une réforme que nous jugeons inacceptable pour nous et pour nos enfants !!!!!


Rejoignez nous !

lundi 15 mars 2010

GREVE RECONDUCTIBLE AVEC BLOCAGE DES LOCAUX !

A l'IUFM de Livry-Gargan, dans un amphi plein à craquer, une AG de PE1, PE2 et PIUFM réunissant environ 150 personnes a voté à la quasi unanimité la grève reconductible avec blocage des locaux pour obtenir l'abandon de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants. Seuls les PE1 en préparation de concours et leurs formateurs seront autorisés à pénétrer dans les locaux.


Durant la grève, des interventions auprès des enseignants des écoles et des parents d'élèves seront organisées pour expliquer les raisons du mouvement et obtenir son extension.

samedi 13 mars 2010

Appel de l’AG des grévistes d’Ile de France du 12 mars

L’assemblée générale des grévistes d’île de France du vendredi 12 mars (143 établissements représentés), se félicite de la mobilisation, dans l’unité parents, lycéens, personnels de l’EN, du premier et du second degré, des IUFM et du supérieur.
Le succès de la grève (50 % en moyenne) et de la manifestation parisienne (10 000 personnes, soit plus du double du 18 février) montrent que la mobilisation reprend en IdF, au delà de son niveau d’avant les congés.
Cette reprise de la lutte, ainsi que l’absence de réponses du ministère, hormis ses provocations sur les remplacements, conduisent l’AG des grévistes IDF à proposer :

→ A NOS COLLEGUES des écoles, collèges, lycées, LP, en Ile de France et dans tout le pays,

1) de réunir des AG, de reconduire la grève à partir de mardi 16 mars, de coordonner le mouvement dans des AG ou coordinations démocratiques au niveau des bassins, des départementales ou des régions, dans lesquelles les syndicats doivent prendre toute leur place.

2) de faire, dans toutes les académies, du Jeudi 18 mars une grande journée de grève et de manifestation de la maternelle à l’université. Manif IdF départ à 14 h Luxembourg, suivie d’une AG des grévistes d’Ile de France à la Bourse du Travail de République à 17 h 30

→ AUX ORGANISATIONS SYNDICALES

d’appeler, dans l’unité la plus large, à la grève et à manifester le 18 mars, pour construire au niveau national, dans l’éducation, la grève reconductible et un rapport de force qui permettent de gagner et d’en finir avec la liquidation du service public et des statuts des personnels.

Afin de renforcer et étendre le mouvement l’AG propose de s’organiser pour amplifier la grève marchante, y compris dans les départements et académies limitrophes, de réunir des AG de ville d’informer et de mobiliser les parents, lycéens, étudiants, l’opinion et les médias, sur les conséquences des suppressions de postes, de la précarité et des contre réformes du service public
de contacter les travailleurs des autres services publics et des entreprises du privé, afin de préparer le 23 mars et ses suites dans un cadre interprofessionnel.



Les revendications de l’AG des établissements
vendredi 19 février 2010

NOS REVENDICATIONS :

Oui à l’embauche massive de personnels enseignants et agents dans l’Education Nationale de la maternelle à l’université. Non à la suppression de 16000 postes à la rentrée prochaine, aux classes surchargées et au non remplacement des personnels.
Abrogation de la loi de mobilité des fonctionnaires qui autorise les licenciements dans la fonction publique.
Non à la précarité dans les 1er et 2nd degrés et le supérieur. Titularisation et formation de tous les personnels précaires.
Oui à un véritable service public de l’Education Nationale de l’école maternelle à l’université.
Retrait de toutes les réformes qui visent à le démanteler : réforme Chatel des lycées, des LP, Darcos du premier degré, mastérisation,… Non à la destruction programmée des COP, CIO, des RASED et des SEGPA

mardi 9 mars 2010

TOUS A LA MANIF LE 12 MARS

Pour exiger l'abandon de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants,
avec nos collègues de la Maternelle à l'Université,
avec le soutien des parents d'élèves,

rendez-vous de l'IUFM de Créteil
derrière notre banderole "IUFM en colère, non à la casse de la formation"
vendredi 12 mars
à 14 heures
métro Luxembourg

Prévoir :
- gilet jaune fluo
- affichette avec slogan et mention "IUFM" fixée sur le gilet
- objets sonores

jeudi 18 février 2010

L'IUFM de Livry dans l'action

La journée à l’IUFM de Livry a été très positive.
Ce matin, environ 25 personnes en grève (surtout des PE2, quelques PE1 et 4 formateurs) étaient à Livry. Cette présence active a révélé l’existence d’un groupe prêt à donner de son temps.

Nous avons rédigé plusieurs textes :

- un texte à l’adresse des enseignants du 1er degré qui sera apposé sous forme d’affichettes dans les salles des maîtres des écoles que fréquentent les PE2 et les PE1 (qui seront en stage d’observation à la rentrée),

- un autre à l’adresse des fédérations de parents d’élèves qui sera déposé dans leurs boîtes aux lettres dans les mêmes écoles,

- un autre à l’adresse des journalistes,

- un autre à l’adresse des directions syndicales départementales.



Les PE1 et PE2 trouveront ces différents textes dans leurs casiers et sous forme de fichiers informatiques sur leur messagerie. Chacun pourra ainsi contribuer à amplifier la mobilisation contre la réforme.

L’après midi : gros cortège dans Paris et bonne présence de l’IUFM. Nous étions nombreux derrière notre banderole. Beaucoup de dynamisme, de détermination, de slogans, de bonne humeur, de musique, de photos, d’interview …

Les établissements scolaires en lutte sont de plus en plus nombreux. On peut s’attendre à une extension du mouvement quand les zones actuellement en vacances vont reprendre le travail.

Les conditions semblent créées pour une montée en puissance à la rentrée, pour faire du vendredi 12 mars une journée de mobilisation massive.

La semaine de la rentrée sera décisive.

lundi 15 février 2010

L'IUFM de Livry en grève jeudi 18 février !

L’AG des PE1, PE2 et PIUFM réunie lundi 15 février a voté à l’unanimité des 50 présents la grève pour jeudi 18 février.

Des enseignants du premier degré en grève d’Aubervilliers étaient venus témoigner de leurs actions.

Afin que cette grève soit l’occasion d’amplifier la mobilisation contre la réforme de la formation et du recrutement des enseignants, la journée du 18 février comprendra plusieurs temps forts :

Jeudi à 9 h : AG des PE1, PE2 et PIUFM dans le petit amphi.



Ordre du jour : définition des actions et organisation en groupes de travail. Entre autres :



- Rédaction d’un texte à l’adresse des syndicats, comme cela a déjà été discuté à l’AG.

- Conception de banderoles, slogans, chorégraphies … pour la manif de l’après midi.

- Rédaction d’un texte à l’adresse de la presse.

- Rédaction d’un texte à l’adresse des parents d’élèves que chaque PE1, PE2 et PIUFM pourra déposer dans les écoles dans les boites aux lettres des fédérations de parents d’élèves.

- Rédaction d’un texte à l’adresse des enseignants du premier degré que chaque PE1, PE2 et PIUFM pourra afficher dans les écoles dans la salle des maîtres.


Jeudi à 11 h : regroupement dans le petit amphi pour une mise en commun des groupes de travail.

Jeudi à 14 h : MANIFESTATION. Rendez-vous au Luxembourg.


La présence de tous est déterminante.


Se munir d’un gilet jaune et objets sonores.


D’ici jeudi, dans chaque groupe, chacun peut impulser une discussion sur les enjeux de la grève et l’importance d’être présent à la manif.

vendredi 12 février 2010

Participation de l'IUFM de Livry à la grève ?

A.G des PE1, PE2 et PIUFM


lundi 15 février 2010
de 12 h à 13 h dans le petit amphi.

La mobilisation dans les établissements scolaires de Seine-Saint-Denis pour la défense du service public d’Education s’amplifie. 12 établissements étaient en grève le 2 février, ils étaient 53 le 9 et 63 le 11 (2 écoles, 29 collèges, 26 lycées, 6 CIO).

Les enseignants en grève, parfois reconductible, soutenus par les parents, dénoncent les suppressions de postes, la casse de la formation des enseignants, la possibilité de licencier les fonctionnaires, les non remplacements, le recours aux étudiants, les classes surchargées, la disparition ou la réduction d’enseignements, le développement de la précarité dans l’Education nationale …

Les conséquences de la réforme de la masterisation sont désormais visibles : des classes sont confiées à des non enseignants. Cette situation a amené des titulaires à refuser de partir en stage après avoir appris que leur remplacement serait assuré par un étudiant non formé. Ils ont subi de fortes pressions de leur inspecteur de circonscription pour laisser leur classe. Des sections locales FCPE interviennent auprès de l’Inspection académique pour dénoncer ces pratiques et obtenir des titulaires remplaçants. Certaines écoles seront en grève toute la semaine prochaine pour ces mêmes raisons.

Un appel à l’amplification de la grève est lancé par l’A.G des établissements en lutte.

Le SNES Créteil le soutient, appelle à une semaine de grève et à faire de jeudi 18 un point fort de la mobilisation avec manifestation parisienne. La CGT éduc’action appelle à la grève pour mardi 16 et jeudi 18 février. SUD demande un appel intersyndical à la grève pour mardi 16 et jeudi 18 février et appelle à la grève pour ces deux jours. La CNT soutient le mouvement et appelle aussi à la grève mardi 16 et jeudi 18. La FSU 93 appelle à la grève le 18.

Mardi 16 février à 14 h aura lieu une manifestation à Paris, place de l’Odéon.

L’IUFM de Livry en lutte a déployé beaucoup d’efforts depuis un an pour que le mouvement contre la casse de la formation des enseignants se développe de la Maternelle à l’Université.

Allons-nous participer à ce mouvement et contribuer à l’amplifier ?

SOYONS NOMBREUX LUNDI 15 FEVRIER A L’A.G

POUR DEBATTRE

ET DECIDER SI NOUS NOUS JOIGNONS AU MOUVEMENT DE GREVE.


Des enseignants en grève de l’école Jules Guesde d’Aubervilliers seront présents à notre A.G.




mercredi 27 janvier 2010

Alerte : mise en danger d'élèves

Pétition proposée à tous les formateurs d'enseignants de Seine-Saint-Denis du 1er degré : conseillers pédagogiques, maîtres formateurs, directeurs d'école d'application, inspecteurs de l'Education nationale, professeurs d'IUFM.


L’ECOLE PUBLIQUE DOIT RESTER UN LIEU D’ENSEIGNEMENT
ET NON UNE GARDERIE !


LES ADULTES A QUI ON CONFIE LES ELEVES DOIVENT ETRE DES ENSEIGNANTS !


Dans la semaine du 15 au 19 février 2010 et du 8 au 12 mars 2010, des enseignants de Seine-Saint-Denis du 1er degré quittant leur classe pour suivre un stage de formation continue seront remplacés par des étudiants.

Ces étudiants sont des PE1 volontaires c’est-à-dire des étudiants préparant le concours de professeurs des écoles. Dans l’académie de Paris ou de Montpellier ces remplacements sont obligatoires. Les étudiants percevront 750 euros net par semaine pour effectuer cette tâche. Certains suivent une préparation à l’IUFM, d’autres en candidats libres. Dans un cas comme dans l’autre, ils se préparent pour des épreuves n’ayant quasiment aucune dimension professionnelle.

L’inspection académique de Seine-Saint-Denis a prévu pour eux « une journée de préparation » le mercredi 10 février … soit 6 heures pour apprendre à enseigner et être responsable d’enfants !

D’autre part, en janvier 2010, des étudiants admissibles à la dernière session du concours ont été contactés pour effectuer des remplacements d’un mois rémunéré 3000 euros net.

L’Education nationale prend avec ces recrutements moins de précaution qu’une municipalité recrutant des animateurs de centre de loisir : ni entretien individuel, ni C.V attestant une quelconque expérience avec des enfants, ni diplôme d’animation n’est exigé.

De même, aucune visite de formateurs n’a été prévue durant la semaine.


Nous ne participerons pas à un simulacre de formation !


Nous, formateurs d’enseignants de statut divers décidons de ne pas cautionner par notre participation ce simulacre de formation que constitue cette « journée de préparation » destinée aux PE1 à qui les autorités de l’Education nationale ont proposé d’effectuer des remplacements déguisés en stage.

vendredi 22 janvier 2010

Compte rendu de la réunion du Collectif 93 "de la Maternelle à l'Université" du 8 janvier 2010

Prochaine réunion du Collectif : jeudi 4 février 2010 à 18 h 30 à la Bourse du Travail de Bobigny

Mesures du gouvernement sur la formation des enseignants :
de la Maternelle à l’Université, tous concernés ! Tous perdants !
Les échanges ont porté sur les textes ministériels du 23 décembre régissant les masters ouverts aux étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement et du 6 janvier régissant les nouveaux concours de recrutement des enseignants.

Le texte du 23 décembre ne constitue pas un cadrage national de la formation des enseignants. Celle-ci relève désormais des universités et de leur autonomie. Le texte leur laisse tout loisir de créer des masters « métiers de l’enseignement » ou de conserver les masters disciplinaires existants en les agrémentant simplement de cours de préparation aux concours.

Dans un cas comme dans l’autre, les projets gouvernementaux constituent une sévère régression. Alors qu’aujourd’hui, les étudiants se destinant à la recherche y consacrent 2 années à plein temps (M1 + M2), alors que ceux se préparant à un concours y consacrent une année pleine (PE1, PLC1, PLP1 …) et que ceux, devenus stagiaires après la réussite au concours, bénéficient d’une année pleine de formation professionnelle (PE2, PLC2, PLP2 …), la « réforme » du gouvernement oblige à concentrer en 2 années ce qui se répartissait sur 4 jusqu’alors.

Toutes les universités qui s’y sont essayées sont parvenues au même constat : il est impossible de maintenir la qualité de la recherche, de la préparation aux concours et de la formation professionnelle dans le cadre imposé par la masterisation.

De la Maternelle à l’Université, ces mesures auront des effets négatifs à tous les niveaux :

Pour les élèves : dès septembre 2010, des centaines de classes du premier et du second degré seront successivement prises en charge par de nouveaux enseignants venant tout juste de réussir le concours, sans réelle formation professionnelle, et par 2 voire 3 étudiants de master 2 qui les remplaceront pendant le tiers-temps de formation qui subsiste. Dès février 2010, le rectorat de Créteil place déjà des PE1 en « stage » de responsabilité dans des classes de l’académie, sans formation.

Pour les étudiants voulant devenir enseignant : il leur faudra étudier une année de plus avant d’obtenir un premier salaire.
Leurs 2 années de master seront infernales : ils devront préparer les épreuves écrites puis les épreuves orales du concours, passer un brevet de secourisme, un certificat de langue étrangère, satisfaire aux épreuves et travaux permettant l’obtention du master, mener une recherche, rédiger puis soutenir un mémoire de recherche, faire éventuellement un stage en responsabilité en milieu scolaire et rédiger un mémoire de stage, effectuer un stage en entreprise, à l’étranger …

Pour les nouveaux enseignants : les deux années de master ne constituant pas une réelle formation professionnelle, ils devront faire face sans préparation à la gestion d’une classe. Il est à prévoir que cette brutale entrée dans la fonction conduira à de la souffrance, des arrêts de travail si ce n’est des démissions.

Pour les établissements scolaires : ce sont les équipes pédagogiques qui devront faire face aux dysfonctionnements qui découleront des problèmes prévisibles de gestion de classe des nouveaux recrutés, de leurs éventuels arrêts de travail.

Pour les titulaires du premier degré : la disparition des PE2 amène la disparition des stages de formation continue de 3 semaines. Seules des formations courtes sur le temps libre existeront encore.

Pour les formateurs : leurs services composés d’une multitude d’actions ponctuelles sans cohérence entre elles s’effectueront vraisemblablement sur des sites dispersés dans toute l’académie.

Pour la recherche : combiner, dans le cadre des masters, recherche et préparation au concours nuira à la qualité de la recherche universitaire.

Pour la fonction publique d’enseignement : l’existence sur le marché du travail de titulaires de master « métiers de l’enseignement » ayant échoué au concours permettra de recruter des enseignants non fonctionnaires et de supprimer, à terme, les concours de la fonction publique.

Prochaine réunion du Collectif 93 « de la Maternelle à l’Université » :
Jeudi 4 février 2010 à 18h30
à la Bourse du Travail de Bobigny

APPEL DE L'IUFM DE SEINE-SAINT-DENIS AUX UNIVERSITES

L’assemblée générale de l’IUFM de Créteil, site de Seine-Saint-Denis, réunie le 18 janvier à Livry-Gargan, a adopté, à l’unanimité des 70 présents (PE1, PE2, titulaires et néo-titulaires en formation continue, formateurs) la position suivante :

Ne pas s’impliquer dans l’élaboration des maquettes de masters et parcours pour les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement et exiger le retrait de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants reste la seule position cohérente.

Des délégués de l’I.U.F.M. seront porteurs de cette position auprès de la Coordination Nationale des Universités du 25 janvier.


Dans un climat de découragement dû à plusieurs mois de mobilisation n’ayant pas empêché la promulgation des textes gouvernementaux, certains formateurs IUFM et enseignants-chercheurs estiment qu’il faut désormais s’engager dans la mise en œuvre de la réforme.

Or, ceux qui s’y essaient, souvent animés des meilleures intentions, se heurtent à l’infaisabilité de cette prétendue réforme.

A titre d’exemple, à l’université de Strasbourg, le groupe de travail associant des représentants des facultés, des corps d’inspection et des représentants des syndicats, groupe constitué lors de trois journées d’étude sur la formation aux métiers de l’enseignement, a conclu :

« Il n’apparaît pas possible aujourd’hui de concilier lors de la deuxième année de master une formation professionnelle de qualité et une préparation aux épreuves qui donne aux étudiants de sérieuses chances de réussite aux concours. »
« Dans les prochaines semaines, l’université de Strasbourg et ses facultés vont devoir faire un choix douloureux si elles ne veulent pas saborder leurs diplômes de master :
- proposer une formation professionnelle de qualité en réaffirmant le rôle central que doit y jouer l’IUFM d’Alsace, mais risquer d’hypothéquer les chances de réussite des étudiants aux épreuves des concours
- préparer efficacement les étudiants aux épreuves des concours, mais programmer de fait l’extinction de l’IUFM d’Alsace et accepter d’envoyer sur le terrain des enseignants non formés.
»

Par ailleurs, là où la mise en stage en responsabilité des étudiants préparant le concours 2010 est mise en œuvre, des mouvements de résistance s’organisent tant de la part des étudiants, des parents d’élèves et formateurs IUFM que de la part des maîtres-formateurs (voir académie de Paris).

S’investir dans l’élaboration des masters ou parcours,

- c’est se résigner à ce que, dès septembre 2010, des centaines de classes du premier et du second degré soient successivement prises en charge par de nouveaux enseignants venant tout juste de réussir le concours, sans formation professionnelle, et par 2 voire 3 étudiants de master 2 qui les remplaceront pendant le tiers-temps de formation qui subsiste,

- c’est se résigner à une aggravation des inégalités sociales, le premier salaire versé aux nouveaux enseignants n’arrivant qu’à bac + 6 au lieu de bac + 5,

- c’est se résigner à la quasi disparition de la formation continue des enseignants du premier degré sur le temps de travail,

- c’est se résigner à une dégradation importante de la recherche universitaire,

- c’est se résigner à une réforme qui menace l’existence des concours par le recrutement comme contractuels de titulaires de master « métiers de l’enseignement » ayant échoué au concours,

- c’est se résigner à une réforme qui vise la disparition d’une fonction publique d’Etat dans l’enseignement.

Alors que la C.P.U, la C.D.I.U.F.M., 28 C.A d’université, la quasi-totalité des syndicats d’enseignants, d’étudiants et de lycéens ainsi que les parents d’élèves de la F.C.P.E exigent l’abrogation des décrets et circulaires relatifs à la masterisation, alors que les journées d’action du 21 et du 30 janvier se préparent, l’heure n’est pas à la résignation mais à l’action !

mercredi 20 janvier 2010

Grève et manif le 21 janvier

POUR METTRE UN COUP D’ARRET A L’ENTREPRISE DE CASSE DES SERVICES PUBLICS

POUR OBTENIR LE RETRAIT DES MESURES QUI DETRUISENT LA FORMATION DES ENSEIGNANTS

GREVE LE 21

POUR LA REUSSITE DE LA MANIF,
LA PRESENCE DE CHACUN
EST DETERMINANTE !



Rendez-vous à la manifestation jeudi 21 janvier à 14h30, place de la République vers Richelieu Drouot.

La FSU est en tête (Créteil, Paris, Versailles). Viennent ensuite Solidaires, la CGT, l’UNEF et les jeunes, les intersyndicales puis les organisations ralliées.


Les IUFM défileront avec les intersyndicales.

Rendez-vous des IUFM : devant Habitat.



Tenue jaune fluo de rigueur.

Prévoir objets sonores.

vendredi 15 janvier 2010

Masterisation : où en sommes-nous ?

Ces derniers jours, le gouvernement a publié les textes définitifs sur les masters et sur les nouveaux concours de recrutement des enseignants des premier et second degrés.

Il n’a tenu aucun compte de l’exigence de retrait de ces mesures exprimée par tous les syndicats, de la Maternelle à l’Université, par la FCPE et les fédérations lycéennes et étudiantes.

Même la Conférence des Directeurs d’IUFM (pourtant nommés par le gouvernement !), la Conférence des Présidents d’Université et le CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) ont condamné les projets gouvernementaux.

Pour qui ces mesures sont-elles négatives ?


Pour les élèves : dès septembre 2010, des centaines de classes du premier ou du second degré seront successivement prises en charge par de nouveaux enseignants venant tout juste de réussir le concours, sans réelle formation professionnelle, et par 2 voire 3 étudiants de master 2 qui les remplaceront pendant le tiers-temps de formation qui subsiste.


Pour les étudiants voulant devenir enseignant : il leur faudra étudier une année de plus avant d’obtenir un premier salaire.

Leurs 2 années de master seront infernales : ils devront préparer les épreuves écrites puis les épreuves orales du concours, passer un brevet de secourisme, un certificat de langue étrangère, satisfaire aux épreuves et travaux permettant l’obtention du master, mener une recherche, rédiger puis soutenir un mémoire de recherche, faire éventuellement un stage en responsabilité en milieu scolaire et rédiger un mémoire de stage, effectuer un stage en entreprise, à l’étranger …

Pour les nouveaux enseignants : les deux années de master ne constituant pas une formation professionnelle, ils devront faire face sans préparation à la gestion d’une classe. Il est à prévoir que cette brutale entrée dans la fonction conduira à des démissions.


Pour les établissements scolaires : ce sont les équipes pédagogiques qui devront faire face aux dysfonctionnements qui découleront des problèmes prévisibles de gestion de classe des nouveaux recrutés, de leurs éventuels arrêts de travail.


Pour les titulaires : la disparition des PE2 amène la disparition des stages de formation continue de 3 semaines. Seules des formations courtes sur le temps libre existeront encore.


Pour les formateurs : leurs services composés d’une multitude d’actions ponctuelles sans cohérence entre elles s’effectueront vraisemblablement sur des sites dispersés dans toute l’académie.


Pour la recherche : combiner dans le cadre des masters recherche et préparation au concours nuira à la qualité de la recherche universitaire.


Pour la fonction publique d’enseignement : l’existence sur le marché du travail de titulaires de master « métiers de l’enseignement » ayant échoué au concours permettra de recruter des enseignants non fonctionnaires et de supprimer, à terme, les concours de la fonction publique


Pour faire le point de la situation,
pour préparer la grève et les actions du 21 janvier,

NT1, titulaires en formation continue, PE1, PE2, ATOSS, formateurs IUFM

TOUS A L’AG

Lundi 18 janvier de 11h45 à 13h dans le petit amphi

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